Quelques aspects de la présence des Eléments d’Euclide au XVIIeme siècle

Quelques aspects de la présence des Eléments d’Euclide au XVIIeme siècle

Les Eléments d’Euclide sont, après la Bible, l’ouvrage ayant connu le plus grand nombre d’éditions depuis l’invention de l’imprimerie. Etant données l’ancienneté et la diversité des sources antiques de ce texte, il n’est évidemment pas simple de reconstituer un tableau de cette histoire éditoriale. Les manuscrits proviennent de deux traditions distinctes, grecque et arabe et les éditions des XVIe et XVIIe sont, soit des approches philologiques du corpus, soit des occasions de commentaires philosophiques, soit des approfondissements mathématiques, soit encore des traités à  fonction pédagogique. Cette présence euclidienne nourrit aussi bien la réflexion et la production philosophique, mathématique et pédagogique. Après la période proprement philologique de redécouverte et d’établissement du texte, les Eléments forment la base culturelle commune des mathématiciens et philosophes (physiciens) depuis la fin du XVIe siècle jusqu’à  la fin du XVIIe. Je propose ici d’examiner quelques aspects de cette référence euclidienne et de la réflexion qu’elle suscite. Il sera surtout question, dans cet article, de son rôle dans l’établissement de la science abstraite (souvent mais pas forcément assimilée aux mathématiques pures). La suite de l’article est donnée en document joint

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