samedi 3 mai 1997,
,Quelle place donner à l’histoire de la philosophie ? “Tradition analytique†et “tradition franà§aise†ont eu longtemps des réponses tellement opposées, qu’une tradition pouvait rejeter l’autre d’après ce seul critère ; ceux qui condamnaient la réduction de la philosophie à l’histoire des idées et dénonà§aient l’oubli de la dimension intemporelle des argumentations valides, étaient eux màªmes critiqués pour la naà¯veté de leur silence sur la dimension historique de toute réflexion philosophique.
Les positions ont évolué de chaque “cà´té†: un nouveau “tournant†philosophique, l’existence d’un courant “post-analytique†, la qualité du travail historique, la percée de la philosophie analytique sur le “continent†,… ont changé les rapports. Des spécialistes de chaque tradition dressent ici une carte de la situation, et, ce faisant, définissent ce qu’ils entendent par “philosopher†.
Ont collaboré à ce volume : T. Baldwin, D. Berlioz, Ch. Chauviré, F. Cayla, P. Engel, P. Gilbert, G.-G. Granger, J. Lagrée, Y. Michaud, M. Monnoyer, J.-K. Mulligan, F. Nef, R. Pouivet, F. Schmitz, A. Soulez et J.-M. Vienne
Vrin, « Problèmes & Controverses  ». 326 p., 13,5 à— 21,5 cm. ISBN : 978-2-7116-1312-0
Professeur de philosophie.
Histoire et philosophie de la logique (Frege, Russell, Wittgenstein, Carnap, Quine, etc.). Empirisme logique (Cercle de Vienne). Théorie de la connaissance.
Courrier électronique : francois.schmitz@univ-nantes.fr
Numéro coordonné par Bruno Gnassounou et Julien Rabachou et publié avec l’aide du Centre Atlantique de Philosophie (Caphi).
Lire la recension du numéro dans la vie des idées.
Présentation de l’éditeur :
Ce numéro porte sur la question de l’individu. Or loin d’àªtre univoque, elle a été déployée dans des registres problématiques distincts. La notion d’individualité concerne tout d’abord tout étant en général et relève de l’ontologie formelle ou des ontologies mondaines. Au sein d’un domaine spécifique - (...)
Au début du XXe siècle se déroulèrent deux « révolutions  » scientifiques majeures : les théories de la relativité et la « nouvelle logique  ». Les philosophes et scientifiques qui se réunirent à Vienne autour de M. Schlick entre 1924 et 1936 (constituant le « Cercle de Vienne  ») tirèrent les leà§ons de ces deux révolutions et élaborèrent en conséquence aussi bien une « théorie de la connaissance  » qu’une théorie du langage et une critique radicale de la philosophie traditionnelle. Souvent réduites à (...)
Jean-Louis Gardies a marqué la philosophie contemporaine par ses importants travaux dans le domaine de la logique et dans celui des normes. Alliant à un respect rigoureux des impératifs du formalisme le souci de faire droit à l’intuition, Jean-Louis Gardies a poursuivi l’analyse des exigences de la pensée juridique aussi bien que celle des modalités ou de la logique du temps. Proposant des solutions éclairantes et souples à la fois à des problèmes qu’il est souvent l’un des premiers à aborder dans (...)
Ludwig Wittgenstein (1889-1951), génie tourmenté, philosophe des mathématiques, inspirateur du Cercle de Vienne, a contribué au renouvellement de la Logique dans les années 20, à la suite de G. Frege et de B. Russell. Il est considéré comme l’un des pères de la philosophie dite analytique. Wittgenstein tenait la philosophie (spéculative), toujours en quàªte des « fondements », pour une sorte de maladie provoquée par une mauvaise compréhension de la « logique de notre langage ». Dans son oeuvre, il s’est (...)
Ce petit essai cherche à mettre en perspective historique ce que dit Frege dans la note (publiée à titre posthume) qu’il a rédigée à l’intention de l’historien des sciences L. Darmstaedter : « Je suis parti des mathématiques. Il me semblait que dans cette science, la tà¢che la plus pressante consistait à [lui fournir] un meilleur fondement. Je reconnus bientà´t que le nombre n’est pas un tas, une suite de choses, ni une propriété d’un tas, mais que lorsque nous attribuons un nombre sur la base d’un (...)
Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses « remarques  ». Le présent ouvrage à l’ambition d’en faire apparaà®tre l’unité profonde et par là d’en dégager l’importance pour la philosophie, que le style déconcertant de Wittgenstein ne permet pas toujours d’apprécier.
Wittgenstein ne se propose nullement de fournir une quelconque « philosophie des mathématiques  » ; il cherche, tout au contraire, à montrer qu’il est vain de « s’inquiéter  » pour elles. (...)
Professeur. Histoire de la philosophie, philosophie moderne, philosophie anglaise, philosophie analytique.
Courrier électronique : Vienne.jm@wanadoo.fr
Présentation, traduction et notes de J.-M. Vienne
Locke rédige autour de 1693 plusieurs notes sur la philosophie de Malebranche. Ces critiques n’ont pas eu le succès de celles d’Arnauld. Elles participent pourtant à la màªme controverse sur le statut des idées. Mais l’idée n’est pas l’essentiel ; Locke en traite dans le cadre d’un débat plus large : comment accroà®tre notre savoir limité ? La critique a une visée pratique : s’opposer à la vision immédiate des vérités éternelles et à l’assurance qui en découle. La tolérance et la liberté individuelle (...)
Le numéro de septembre de la série « Le Point-références » est consacré à : Descartes, Locke, Leibniz. Les maà®tres de la raison.
Jean-Michel Vienne y a rédigé des articles sur Locke, Denis Moreau des articles sur Descartes.
Contribution publiée dans Philosophie et théologie à l’époque moderne, Anthologie — tome III, sous la direction de Philippe Capelle-Dumont — Volume dirigé par Jean-Christophe Bardout, et dont voici la présentation :
Nous présentons ici la première « Anthologie  » de textes concernant les rapports entre la philosophie et la théologie. Fidèle à l’esprit de la collection « Philosophie & Théologie  » elle se donne pour objectif d’illustrer l’histoire complexe et mouvementée des rapports entre ces deux (...)
Livres I, II, III, IV
Essai sur l’entendement humain, I & II
Le succès des Essais de John Locke sur l’origine, les modalités et le but de l’entendement humain fut similaire au triomphe de Newton en physique. Cet ouvrage initie tout le courant empiriste qui le suit, ainsi que la psychologie comme science. Il reste, à ce jour, la plus étudiée des oeuvres de Locke. Les livres I et II, ici édités dans une traduction nouvelle, présentent l’acte fondateur (que reproduiront Berkeley et Hume) de la thèse sensualiste : la (...)
Les fondements de la morale selon Locke
Si tout vient de l’expérience, à quoi bon la raison ? N’est-elle pas mise hors jeu par le monde qui impose son évidence, son ordre et sa richesse à l’entendement passif ? Locke, que l’on dit empiriste, est ici pris à témoin : dans l’Essai sur l’entendement humain, il est moins question d’expérience que d’entendement. L’Essai se réduit-il pour autant à la théorie de la science qu’y cherchent beaucoup d’interprètes ? Le but est au contraire éthique. S’agit-il alors d’un exposé de morale ? Non, car Locke s’en (...)
The philosophy of the Cambridge Platonists in the mid-seventeenth century constituted a unique return to many themes of classical Christian Platonism in epistemology and metaphysics. It did so at a time marked by great changes in the natural sciences and in philosophy under the impact of such figures as Galileo and Descartes and great religious and political turmoil in England associated with the Civil War. As well as examining central aspects of their thought and their political and (...)