Traduction, présentation et notes de Pascal Taranto
Croire en Dieu ? Un mauvais calcul
mardi 15 octobre 2013,
Collection « Petite BibliotheÌ€que de l’AtheÌ isme  » dirigeÌ e par Pascal Taranto.
L’ideÌ e de Dieu ne vous impressionne pas, malgreÌ son omnipreÌ sence dans les traditions humaines ? Vous pensez que croire est une chose, et raisonner scientifiquement une autre ? Vous n’accordez aux mythes religieux qu’un inteÌ reÌ‚t anthropologique, historique, litteÌ raire – ce qui est deÌ jaÌ€ beaucoup ? Vous eÌ‚tes irreÌ ligieux. Mais comme la libre penseÌ e risque de disparaiÌ‚tre si l’on ne s’en sert pas, il est bon de sortir de l’indiffeÌ rence et de s’inteÌ resser aux arguments avanceÌ s par ceux qui voudraient vous faire prendre de vieilles vessies pour les lanternes du sens ultime. Ce livre passe en revue la plupart des arguments avanceÌ s en faveur de l’existence d’un Dieu creÌ ateur, simplement armeÌ des lumieÌ€res de la logique et de la science. Sa conclusion ? L’ideÌ e de Dieu est la plus surfaite de toutes ; et croire en lui est, aÌ€ nombre de points de vue, un mauvais calcul.
Professeur de matheÌ matiques aÌ€ Temple University (Philadelphie), John Allen Paulos s’est fait connaiÌ‚tre du grand public en deÌ nonçant les conseÌ quences sociales du mauvais enseignement des sciences, et notamment des matheÌ matiques, aux EÌ tats-Unis (Innumeracy : Ma- thematical Illiteracy and Its Consequences, Hill and Wang, 1989). DeÌ fenseur de l’esprit critique et de la rationaliteÌ , il s’est ensuite in- teÌ resseÌ avec un regard de matheÌ maticien aÌ€ l’eÌ conomie et aÌ€ l’analyse des meÌ dias. Dans Irreligion, c’est au fondement de la croyance en un « Dieu  » qu’il s’attaque.
Format 13 x 19 cm 208 pages isbn 978-2-35018-344-2 Prix de vente public : 18 €
Histoire de la philosophie anglaise (Locke, Hume, Berkeley, Toland, Collins).
Aujourd’hui : Professeur des universités (Université Aix-Marseile).
Courrier électronique : pascal.taranto@univ-amu.fr
Matérialisme et nécessitarisme au XVIIIe siècle
Revue Dix-huitième Siècle, 26, 2014
, ,Le numéro 46 (2014) de la revue Dix-huitième Siècle contient un dossier coordonné par Antoine Grandjean et Pascal Taranto, intitulé « La conséquence matérialiste ».
Consacré au rapport entre nécessitarisme et matérialisme au XVIIIe siècle, il rassemble 7 contributions : Matteo Favaretti-Camposampiero : « La chaà®ne des causes naturelles. Matérialisme et fatalisme chez Leibniz, Wolff et leurs adversaires » à‰leonore Le Jallé : « La réception humienne du nécessitarisme de Hobbes » Angélique Thébert : « David (...)
N°131
,Numéro coordonné par Pascal Taranto, avec notamment des contributions de Pascal Taranto, Patrick Lang et de Gabrielle Marion Ledru (étudiante en M2).
Présentation du numéro :
Notre civilisation et notre technologie ont exacerbé le désir de tout voir, de tout entendre, de tout posséder : les caméras, les grandes oreilles, les petites boutiques du désir consumériste sont partout. Cette hystérie de la transparence, loin de laisser au désir le jeu des voiles et dévoilements qui toujours le suscite (...)
Sous la direction de Laurent Jaffro
Collection « Analyse et Philosophie  »
,Présentation
Quelle sorte de contrà´le et, par suite, de responsabilité, avons-nous à l’égard de nos croyances ? Dans quelle mesure pouvons-nous décider de croire ? Cette question agite la philosophie européenne depuis Aristote, les stoà¯ciens, et les sceptiques ; avec les médiévaux, elle croise celle de la responsabilité du chrétien à l’égard de sa foi ; avec les modernes, elle rencontre le problème pratique de la tolérance. Cet ouvrage explore ainsi l’histoire de la controverse sur le rà´le de la (...)
Sous la direction d’Antoine Grandjean et de Florent Guénard
Rennes, Presses Universitaires de Rennes, collection « Philosophica », 2012
, , ,Le ressentiment n’a pas bonne presse : « passion irrationnelle  », « expression de l’impuissance  », « envie deÌ guiseÌ e  » – les termes ne manquent pas dans l’histoire de la penseÌ e pour disqualifier ce qui est apparu, au mieux, comme le sentiment d’un malaise, au pire comme un deÌ sir de vengeance rentreÌ e des classes populaires aÌ€ l’encontre des eÌ lites. Trois caracteÌ ristiques du ressentiment sont alors geÌ neÌ ralement mises en eÌ vidence. D’abord, on souligne que c’est une passion speÌ (...)
Ouvrage collectif consacré à l’histoire de la « théodicée », envisagée comme un régime de discours dont la spécificité engage peut-àªtre celle du traitement que la métaphysique réserve à la question du mal.
Il s’inscrit dans la continuité des « 2e Journées de La Baule » organisées par le département de philosophie en 2007.
Cet ouvrage contribue à tirer au clair la spécificité formelle et la signification philosophique d’un motif discursif dont l’identité nominale (un néologisme), la quasi absence (...)
Conférence donnée à Curitiba, Brésil, juin 2007.
Télécharger le fichier .pdf
Adam Smith est généralement crédité de l’invention, dans sa Théorie des sentiments moraux, d’une figure philosophique originale, celle du spectateur impartial, sorte de norme éthique personnifiée, ou, pour reprendre ses propres termes, de « grand juge et arbitre de notre conduite  ». La conception générale de l’éthique qui sous-tend un tel personnage conceptuel et lui donne consistance n’est pourtant pas proprement smithienne ; Shaftesbury, Butler, Hutcheson et Hume voient (...)
préface de Pascal Taranto
Est-il criminel de se suicider ? à€ cette question la superstition a toujours répondu « oui  ». C’est en philosophe que David Hume (1711-1776) a voulu répondre « non  », en réfutant toutes les raisons couramment alléguées pour nous priver de notre liberté naturelle à disposer de notre vie. Pas plus qu’il ne nuit à la société ou à notre prochain, le suicide n’est un outrage envers la providence divine. Et ce qui est déjà convaincant à la lumière du seul essai Sur le Suicide prend encore une autre force à la (...)
Essais de philosophie du sport.
, , , , ,Sous la direction de Denis Moreau et Pascal Taranto.
Si la philosophie veut amener à la clarté du concept la complexité de l’expérience humaine, on peut s’étonner qu’elle se soit si peu, en France du moins, intéressée au sport, alors que la sociologie a depuis longtemps reconnu l’activité sportive, comme une « clé pour la connaissance de la société » (Elias). Le philosophe succomberait-il au préjugé qui lie de manière inversement proportionnelle les capacités ou l’activité physiques d’une part, et d’autre (...)
1 | 2