Sous la direction de Laurent Jaffro
Collection « Analyse et Philosophie  »
mardi 7 janvier 2014,
,Quelle sorte de contrà´le et, par suite, de responsabilité, avons-nous à
l’égard de nos croyances ? Dans quelle mesure pouvons-nous décider de
croire ? Cette question agite la philosophie européenne depuis Aristote,
les stoà¯ciens, et les sceptiques ; avec les médiévaux, elle croise celle
de la responsabilité du chrétien à l’égard de sa foi ; avec les
modernes, elle rencontre le problème pratique de la tolérance. Cet
ouvrage explore ainsi l’histoire de la controverse sur le rà´le de la
volonté dans ce que les classiques appellent l’assentiment. Il le fait
non dans une perspective d’érudition, mais avec pour objectif de
contribuer à une meilleure intelligence d’une question qui connaà®t
aujourd’hui un important regain d’intéràªt, dans le domaine de
l’épistémologie, de la psychologie, ou de la philosophie de la religion,
et dont les enjeux éthiques et politiques sont évidents. Les
contributeurs s’aident en retour des outils que la philosophie de
l’esprit, durant ces dernières décennies, a développés, pour démàªler ce
qui, dans la croyance, dépend de l’initiative du croyant, et ce qui ne
dépend pas de lui.
Contributeurs : M. R. Antognazza, A. Broadie, Ph. Desoche, C.
Etchegaray, Ch. Grellard, L. Jaffro, I. Koch, A. Meylan, C. Michon,
P.-M. Morel, F. Portalier et P. Taranto.
Broché : 248 pages – à‰diteur : Vrin – ISBN-10 : 2711625222
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : cyrille.michon@univ-nantes.fr
Foi et croyances religieuses
Philosophie n. 145 (mars 2020), p. 102-120
De manière très générale, la foi est une attitude propositionnelle, l’attitude de croire portant sur un contenu propositionnel. Il convient également de faire une place à la croyance ou au croire qui correspond à une adhésion à celui qui parle, au sens o๠«  je vous crois  ». Le croire de la foi se rapporte à Dieu ou à celui qui parle pour Dieu, le prophète. La foi c’est alors croire Dieu. Pour proposer une élucidation de cette conception de la foi comme croire Dieu, je commencerai par la mise en place de (...)
Revue Thomiste 119 (2019 n°4) : p. 531-576
Lectures de la Somme de théologie, IIa-IIae, q. 64, a. 7
L’article de la Somme consacré à l’homicide en situation de légitime défense a traditionnellement été tenu pour la source de la doctrine du double effet, formulée par les théologiens puis par le Magistère catholiques. Pourtant, des lectures incompatibles en ont été faites dès la seconde scolastique, qui sont présentée dans la première partie de cette étude. Une divergence majeure oppose ceux qui, comme Cajetan, trouvent bien dans le texte de saint Thomas la distinction entre effet visé et effet seulement (...)
Encyclopédie philosophique en ligne
Dieu est Dieu, nom de Dieu. Ce titre tautologique et ironique de Maurice Clavel pourrait servir à marquer la difficulté de dire plus, de dire quoi que ce soit, sur Dieu, y compris ce que signifie le mot ‘Dieu’. L’exposé qui suit se limitera à son usage au singulier, sans article et fonctionnant comme un nom propre, qui est le plus courant dans le monde occidental contemporain. Il est notamment utilisé dans les trois grandes religions dites monothéistes (Judaà¯sme, Christianisme, Islam) et dans les (...)
University of Notre Dame (IN), 21-23 Jan. 2018
Communication keynote pour un colloque organisé à l’occasion des 60 ans de l’article d’Elizabeth Anscombe « Modern Moral Philosophy  », avec J. Frey, A. McIntyre, C. Vogler, R. Wiseman
Programme : http://nanovic.nd.edu/events/2018/0...
in J.-B. Guillon, Le libre arbitre. Approches contemporaines.
Sommaire : 1. La stratégie de Frankfurt contre le PAP et sa généralisation aux conséquences. 2. Les ressources de la Conception Causale. 3. La responsabilité pour les conséquences inévitables d’omissions imputables. 4. La responsabilité pour les conséquences inévitables des actions. 5. Conclusion
Religious Studies 53 (3), 2017, 387-401
Numéro Spécial pour les 80 ans de R. Swinburne
The affective view of faith, as opposed to the doxastic or cognitive view, giving more importance to the goodwill than to belief content, has received much support in recent philosophy of religion, including from Richard Swinburne. Swinburne’s concept of faith is no less rational than his concept of religious belief, but its rationality is that of action or of a practically oriented attitude, aiming at the goals of religion, compatible with religious disbelief (belief that the religious (...)
Peter van Inwagen
Traduction de Cyrille Michon
L’Essai sur le libre arbitre de Peter van Inwagen a largement contribué, depuis sa publication en 1983, au développement des discussions contemporaines sur la métaphysique de la liberté et sur les fondements de la responsabilité morale. Il importe autant par la position qu’il défend, en restaurant la thèse de l’incompatibilité du libre arbitre et du déterminisme contre le compatibilisme dominant à l’époque, et par sa cartographie des positions et des arguments, qui balisent toujours les discussions (...)
Philosophers’ Imprint - Vol. 10, N°17, May 2017
Thobias Hoffmann and Cyrille Michon
From the early reception of Thomas Aquinas up to the present, many have interpreted his theory of liberum arbitrium (which for Aquinas is free will specifically as the power to choose among alternatives) to imply intellectual determinism : we do not control our choices, because we do not control the practical judgments that cause our choices. In this paper we argue instead that he rejects determinism in general and intellectual determinism in particular, which would effectively destroy (...)
Histoire de la philosophie anglaise (Locke, Hume, Berkeley, Toland, Collins).
Aujourd’hui : Professeur des universités (Université Aix-Marseile).
Courrier électronique : pascal.taranto@univ-amu.fr
Matérialisme et nécessitarisme au XVIIIe siècle
Revue Dix-huitième Siècle, 26, 2014
, ,Le numéro 46 (2014) de la revue Dix-huitième Siècle contient un dossier coordonné par Antoine Grandjean et Pascal Taranto, intitulé « La conséquence matérialiste ».
Consacré au rapport entre nécessitarisme et matérialisme au XVIIIe siècle, il rassemble 7 contributions : Matteo Favaretti-Camposampiero : « La chaà®ne des causes naturelles. Matérialisme et fatalisme chez Leibniz, Wolff et leurs adversaires » à‰leonore Le Jallé : « La réception humienne du nécessitarisme de Hobbes » Angélique Thébert : « David (...)
N°131
,Numéro coordonné par Pascal Taranto, avec notamment des contributions de Pascal Taranto, Patrick Lang et de Gabrielle Marion Ledru (étudiante en M2).
Présentation du numéro :
Notre civilisation et notre technologie ont exacerbé le désir de tout voir, de tout entendre, de tout posséder : les caméras, les grandes oreilles, les petites boutiques du désir consumériste sont partout. Cette hystérie de la transparence, loin de laisser au désir le jeu des voiles et dévoilements qui toujours le suscite (...)
Traduction, présentation et notes de Pascal Taranto
Croire en Dieu ? Un mauvais calcul
Collection « Petite BibliotheÌ€que de l’AtheÌ isme  » dirigeÌ e par Pascal Taranto.
Présentation
L’ideÌ e de Dieu ne vous impressionne pas, malgreÌ son omnipreÌ sence dans les traditions humaines ? Vous pensez que croire est une chose, et raisonner scientifiquement une autre ? Vous n’accordez aux mythes religieux qu’un inteÌ reÌ‚t anthropologique, historique, litteÌ raire – ce qui est deÌ jaÌ€ beaucoup ? Vous eÌ‚tes irreÌ ligieux. Mais comme la libre penseÌ e risque de disparaiÌ‚tre si l’on ne s’en (...)
Sous la direction d’Antoine Grandjean et de Florent Guénard
Rennes, Presses Universitaires de Rennes, collection « Philosophica », 2012
, , ,Le ressentiment n’a pas bonne presse : « passion irrationnelle  », « expression de l’impuissance  », « envie deÌ guiseÌ e  » – les termes ne manquent pas dans l’histoire de la penseÌ e pour disqualifier ce qui est apparu, au mieux, comme le sentiment d’un malaise, au pire comme un deÌ sir de vengeance rentreÌ e des classes populaires aÌ€ l’encontre des eÌ lites. Trois caracteÌ ristiques du ressentiment sont alors geÌ neÌ ralement mises en eÌ vidence. D’abord, on souligne que c’est une passion speÌ (...)
Ouvrage collectif consacré à l’histoire de la « théodicée », envisagée comme un régime de discours dont la spécificité engage peut-àªtre celle du traitement que la métaphysique réserve à la question du mal.
Il s’inscrit dans la continuité des « 2e Journées de La Baule » organisées par le département de philosophie en 2007.
Cet ouvrage contribue à tirer au clair la spécificité formelle et la signification philosophique d’un motif discursif dont l’identité nominale (un néologisme), la quasi absence (...)
Conférence donnée à Curitiba, Brésil, juin 2007.
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Adam Smith est généralement crédité de l’invention, dans sa Théorie des sentiments moraux, d’une figure philosophique originale, celle du spectateur impartial, sorte de norme éthique personnifiée, ou, pour reprendre ses propres termes, de « grand juge et arbitre de notre conduite  ». La conception générale de l’éthique qui sous-tend un tel personnage conceptuel et lui donne consistance n’est pourtant pas proprement smithienne ; Shaftesbury, Butler, Hutcheson et Hume voient (...)
préface de Pascal Taranto
Est-il criminel de se suicider ? à€ cette question la superstition a toujours répondu « oui  ». C’est en philosophe que David Hume (1711-1776) a voulu répondre « non  », en réfutant toutes les raisons couramment alléguées pour nous priver de notre liberté naturelle à disposer de notre vie. Pas plus qu’il ne nuit à la société ou à notre prochain, le suicide n’est un outrage envers la providence divine. Et ce qui est déjà convaincant à la lumière du seul essai Sur le Suicide prend encore une autre force à la (...)
Essais de philosophie du sport.
, , , , ,Sous la direction de Denis Moreau et Pascal Taranto.
Si la philosophie veut amener à la clarté du concept la complexité de l’expérience humaine, on peut s’étonner qu’elle se soit si peu, en France du moins, intéressée au sport, alors que la sociologie a depuis longtemps reconnu l’activité sportive, comme une « clé pour la connaissance de la société » (Elias). Le philosophe succomberait-il au préjugé qui lie de manière inversement proportionnelle les capacités ou l’activité physiques d’une part, et d’autre (...)
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