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Cyrille Michon
« Les pouvoirs de l’esprit » : ce titre ne veut pas introduire à un exposé de parapsychologie, mais plutôt énoncer l’idée que la notion d’esprit est celle d’un ensemble de pouvoirs, de capacités qui se manifestent dans divers comportements. Quand le terme même d’ « esprit » est utilisé de manière triviale, acceptable sans préjugé particulier (touchant sa distinction d’avec la matière, son immortalité, etc.), ou, tout simplement, quand on utilise le vocabulaire psychologique ou mental des attributions de désirs, (...)
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Patrick Lang
Au cours du XIXe siècle, le thème d’une vie après la mort, traditionnellement réservé à la musique sacrée (Requiem), fait irruption dans la musique symphonique dite profane, reflétant en cela le mouvement global de sécularisation de la société. On se propose d’éclairer quelques aspects d’une métaphysique de la vie et la mort, de la mort et de la survie, dans des œuvres de compositeurs non chrétiens ou agnostiques, telles que Mort et transfiguration de Richard Strauss, la Deuxième Symphonie « Résurrection » (...)
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Essais de philosophie du sport.
Blaise Benoit
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Denis Moreau
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Dominique Doucet
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Guillaume Durand
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Pascal Taranto
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Robert Muller
Sous la direction de Denis Moreau et Pascal Taranto.
Si la philosophie veut amener à la clarté du concept la complexité de l’expérience humaine, on peut s’étonner qu’elle se soit si peu, en France du moins, intéressée au sport, alors que la sociologie a depuis longtemps reconnu l’activité sportive, comme une « clé pour la connaissance de la société » (Elias). Le philosophe succomberait-il au préjugé qui lie de manière inversement proportionnelle les capacités ou l’activité physiques d’une part, et (...)
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François Schmitz
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Jean-Marie Lardic
Jean-Louis Gardies a marqué la philosophie contemporaine par ses importants travaux dans le domaine de la logique et dans celui des normes. Alliant à un respect rigoureux des impératifs du formalisme le souci de faire droit à l’intuition, Jean-Louis Gardies a poursuivi l’analyse des exigences de la pensée juridique aussi bien que celle des modalités ou de la logique du temps. Proposant des solutions éclairantes et souples à la fois à des problèmes qu’il est souvent l’un des premiers à aborder dans (...)
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Patrick Lang
Traduction française et notes de C. Jouin et P. Lang
in : Isabelle Koch et Norbert Lenoir (éds.) : Démocratie et espace public : quel pouvoir pour le peuple ?, Hildesheim, Zürich, New York, Georg Olms, coll. « Europaea Memoria », 2008.
Broché, 268 p. Langue : Français. Novembre 2008. Editeur : Georg Olms. Collection : Europaea Memoria. ISBN-10 : 3487138905. ISBN-13 : 978-3487138909
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André Stanguennec
Tout au long de son œuvre, Mallarmé a pensé cinq choses distinctes mais intimement liées : la poésie d’abord (à partir d’une réflexion approfondie sur le langage) ; la musique (dont il compara l’essence à celle des Lettres dans un essai célèbre, tout en étant un assidu des concerts et des opéras, comme il ressort de ses réflexions sur Wagner) ; le théâtre (il consacra aussi bien à l’Hamlet de Shakespeare qu’aux représentations et aux acteurs de la scène parisienne de nombreuses réflexions) ; la peinture (il (...)
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L’opéra au XXe siècle
Introduction, dans : L’Opéra au XXe siècle, Patrick Scemama et Stéphane Roussel (dir.), Paris : Editions Textuel, 2007, 14-23.
Alain Patrick Olivier
Le Saint François d’Assise de Messiaen a ainsi pu justifier à lui seul la construction de l’Opéra Bastille et rendre obsolète le fabuleux Palais Garnier. Chaque reprise de l’oeuvre confirme son caractère « classique » et son entrée progressive dans le panthéon musical, en dépit de son caractère monumental et des réactions auxquelles elle a d’abord donné lieu. Par son indépendance à l’égard de tout dogmatisme moderniste comme de la tradition, Messiaen a su inspirer le renouvellement de l’opéra et susciter de (...)
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Guillaume Durand
Guillaume Durand et Michel Weber (éds.) Les Principes de la connaissance naturelle d’A.N. Whitehead
Les quatrièmes journées « Chromatiques » interrogèrent la philosophie des sciences de la nature qui est caractéristique de l’« époque de Londres ». L’objet central de cette rencontre était l’œuvre pionnière dans la philosophie whiteheadienne de la nature : An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge (1919/1925), dont tous les principaux traits – à commencer par la méthode de l’abstraction (...)
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Jean-Marie Lardic
Le XVIIIe siècle est l’âge d’or du matérialisme français. Qu’il prolonge la doctrine de la nécessité des événements de Hobbes (d’Holbach), qu’il retourne la théorie des animaux machines contre Descartes pour penser l’homme machine (La Mettrie), qu’il renouvelle l’idée d’une science de l’homme à partir d’une critique de l’intériorité subjective (Helvétius) ou invente de nouveaux modèles (Diderot), on retrouve souvent dans les œuvres les plus importantes la tentative de fournir une explication homogène de (...)
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Guillaume Durand
Les deuxièmes journées « Chromatiques » furent dévolues exclusivement à l’exégèse et à la contextualisation de l’ouvrage Science and the Modern World (1925). Construites autour de treize communications scientifiques, soit une par chapitre, elles se fixèrent pour objectif, d’une part, d’identifier l’apport spécifique de chaque chapitre à la lettre whiteheadienne – c’est-à-dire de mettre en perspective ses catégories principales à l’aide d’une analyse intrinséciste – et, d’autre part, de rendre manifeste sa (...)
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Mai Lequan (Dir.) Préface de J.-M. Lardic
Jean-Marie Lardic
La philosophie transcendantale de Kant, en tant que science métaphysique réformée et système des connaissances rationnelles pures, est-elle préesquissée dans sa philosophie critique, ou bien reste-t-elle un horizon pour le criticisme, son prolongement et son achèvement futurs ? Cet horizon, Kant ne cesse de l’appeler de ses vœux, mais ne l’atteint peut-être jamais, même dans son œuvre posthume, dite Opus postumum. En regard de la réforme ou révolution de la métaphysique entreprise par Kant, le (...)