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Encyclopédie philosophique en ligne
Cyrille Michon
Guillaume d’Ockham est associé au nominalisme, entendu comme la thèse selon laquelle tout ce qui existe est une chose individuelle, et au « rasoir » qui serait le principe d’économie ontologique permettant d’éliminer les entités inutiles. Après une brève biographie (section 0), l’article précise et corrige la conception du nominalisme et le rôle du principe d’économie, et les situe dans le très vaste ensemble de la pensée philosophique et théologique du franciscain. La logique (section 1), la théorie de la (...)
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Carl Dahlhaus
Traduit et annoté sous la direction de Julien Labia par Julien Farges, Julien Labia, Charlotte Loriot, Nathalie Lucas, Elise Marrou, Alain Patrick Olivier, Francesco Peri, Nicolas Rialland
Alain Patrick Olivier
Carl Dahlhaus (Hanovre, 1928-Berlin, 1989) étudia la philosophie et la musicologie. Il enseigna de 1967 à jusqu’à la fin de sa carrière à la Technische Universität de Berlin Ouest. Colossale par son volume et son importance, son oeuvre influença une génération d’intellectuels et marque encore profondément les études sur la musique depuis le dernier tiers du vingtième siècle. L’Esthétique de la musique est son premier grand livre : en plus d’être un ouvrage fondamental pour comprendre les développements (...)
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Sous la direction de F.Toudoire-Surlapierre et P.Lecroart
Editions VRIN
Jérôme Rossi
Au XXe siècle, des années vingt aux années cinquante, l’opéra apparaît comme un genre en crise dont la mort est déjà proclamée. Si le déploiement des Ballets russes puis des Ballets suédois a ouvert, en France, une voie de substitution pour développer de nouveaux modes de collaboration entre la musique et la scène, on connaît mal les possibilités alors offertes par le théâtre que l’autorité récente du metteur en scène a profondément renouvelé. De même, deux nouveaux médias, le cinéma et la radio, donnent aux (...)
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Sous la direction de J-M. Jacono et L.Pons
Presses Universitaires de Provence
Jérôme Rossi
Ce livre propose une première synthèse des recherches musicologique consacrées au compositeur Henri Tomasi (1901-1971). Des racines corses et provençales à sa carrière de compositeur, des aspects d’un lyrisme méditerranéen aux révoltes d’un musicien pleinement concerné par les bouleversements et les injustices qu’a traversés son siècle, Henri Tomasi fait de l’ensemble de son œuvre l’écho d’un humanisme vibrant, qui l’amène de l’inquiétude mystique à un engagement exigeant. L’esthétique, la pensée, les (...)
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Texte paru dans A. Giavatto et F. Le Blay (eds), Autour de la Consolation de Philosophie de Boèce, Atlande 2015, p. 127-163
Cyrille Michon
Le livre V de la Consolation présente un problème et une solution très connus, très influents et très étudiés : le problème de la prescience des actes libres, et la solution par le recours à l’éternité divine. C’est au milieu de ces quelques pages, les proses 3 à 6, que l’on trouve la célèbre définition boécienne de l’éternité, dans le sillage d’un autre passage célèbre du Timée de Platon. Sur ce point, comme dans l’ensemble du développement sur la prescience, les éléments assemblés par Boèce ne sont pas nouveaux, (...)
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Sous la direction de Renaud Lagabrielle et Timo Obergöker
Königshausen & Neumann
Jérôme Rossi
Le succès remporté auprès du public comme de la critique par On connaît la chanson d’Alain Resnais en 1997 peut être considéré comme la marque de la résurgence de films français dans lesquels la chanson joue un rôle central. De fait, alors que depuis la fin des années 1950, de tels films occupaient une place tout à fait marginale dans la production cinématographique, depuis la fin des années 1990, plusieurs films importants dans lesquels la parole parlée alterne avec la parole chantée sont sortis sur les (...)
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Sous la direction de Cécile Auzolle
Presses universitaires de Rennes
Jérôme Rossi
Que signifie créer un opéra, en France, depuis 1900 ? Ce volume propose des outils pour comprendre et découvrir les paradoxes, les utopies et la réalité de la scène lyrique dans un univers bousculé par plusieurs guerres et de profonds changements sociaux et culturels. Les analyses sont complétées par des entretiens avec Georges Aperghis, Isabelle Aboulker, Graciane Finzi, Pierrette Fleutiaux, Pierre Bartholomée et Jean-Baptiste Barrière. (...)
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Sous la direction de Rebecca Copenhaver (Lewis & Clark College) et Todd Buras (Baylor University)
Oxford University Press
Angélique Thébert
This volume offers a fresh view of the work of Thomas Reid, a leading figure in the history of eighteenth-century philosophy. A team of leading experts in the field explore the significance of Reid’s thought in his time and ours, focusing in particular on three broad themes : mind, knowledge, and value. Together, they argue that Reid’s philosophy is about developing agents in a rich world of objects and values, agents with intellectual and active powers whose regularity is productive. Though (...)
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Sous la direction de Gabriel Mahéo et Emmanuel Housset
Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection « Philosophica », 2015
Patrick Lang
La pensée de Max Scheler (1874-1928) a un destin paradoxal : reconnu de son vivant comme un philosophe essentiel, notamment par Heidegger qui voyait en lui « la force philosophique la plus vive » de son temps, figure majeure de la phénoménologie, du personnalisme et de l’anthropologie philosophique, son œuvre monumentale est aujourd’hui passée sous silence, alors même que son influence et sa portée n’ont jamais cessé d’être reconnues.
La force et l’originalité de cette pensée résident tout d’abord dans (...)
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Aux éditions Classiques Garnier
Le Sens de la justice, une « utopie réaliste » ?
Florent Guénard
Le Sens de la justice, une « utopie réaliste » ? Rawls et ses critiques, ouvrage collectif sous la direction de S. Guérard de la Tour, G. Radica et C. Spector.
Le sens de la justice, selon John Rawls, s’avère indispensable pour qu’une société bien ordonnée soit stable et pour que ses membres en soutiennent les principes politiques fondateurs. Or quelle est la nature de ce sens moral auquel Rawls accorde un rôle crucial dans sa théorie de la justice comme équité ? Le résultat d’une éducation adéquate, (...)
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In : Fabre, M., Gohier, C. (2015). Les valeurs éducatives au risque du néo-libéralisme, PURH, 79-90
Alain Patrick Olivier
Alain Patrick Olivier interroge la valeur de la théorie de la reconnaissance pour l’éducation en mettant en rapport son analyse du processus éducatif et sa critique de la société néo-libérale. Il met en évidence la structure éducative de la théorie de la reconnaissance telle qu’elle s’est construite dans la tradition philosophique chez Hegel et Marx pour la confronter à l’interprétation actuelle d’Axel Honneth. La question est de savoir si la lutte pour la reconnaissance est un modèle théorique de (...)