mercredi 6 décembre 2006,
,L’Å“uvre et l’influence de Vincent Descombes, un des philosophes les plus importants aujourd’hui, sont reconnues depuis longtemps. Elles touchent aux domaines de la critique littéraire, comme à ceux de la pensée politique et juridique, ainsi qu’à la philosophie analytique de l’esprit et de l’action. Philosophe singulier, Descombes s’attaque à nos embarras intellectuels, non sans parfois en provoquer d’autres : il suscite la discussion. C’est pour y introduire le lecteur que ce livre rassemble une douzaine de contributions sur les thèmes de l’esthétique, de l’anthropologie sociale, de la question de l’esprit, du sujet et des règles, et de la réflexion sur la modernité. Des contributions de S. Chauvier, B. Gnassounou, Ph. de Lara, S. Laugier, P. Livet, P. Manent, P. Pachet, J-Cl. Pinson, R. Pouivet, C. Romano, D. Rozakis, Ph. Urfalino, sont suivies d’une réponse sous forme d’entretien avec V. Descombes.
Broché : 444 pages
Editeur : Editions Cécile Defaut (6 décembre 2006)
Collection : CECILE DEFAUT
ISBN-10 : 2350180360
ISBN-13 : 978-2350180366
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : cyrille.michon@univ-nantes.fr
Foi et croyances religieuses
Philosophie n. 145 (mars 2020), p. 102-120
De manière très générale, la foi est une attitude propositionnelle, l’attitude de croire portant sur un contenu propositionnel. Il convient également de faire une place à la croyance ou au croire qui correspond à une adhésion à celui qui parle, au sens o๠«  je vous crois  ». Le croire de la foi se rapporte à Dieu ou à celui qui parle pour Dieu, le prophète. La foi c’est alors croire Dieu. Pour proposer une élucidation de cette conception de la foi comme croire Dieu, je commencerai par la mise en place de (...)
Revue Thomiste 119 (2019 n°4) : p. 531-576
Lectures de la Somme de théologie, IIa-IIae, q. 64, a. 7
L’article de la Somme consacré à l’homicide en situation de légitime défense a traditionnellement été tenu pour la source de la doctrine du double effet, formulée par les théologiens puis par le Magistère catholiques. Pourtant, des lectures incompatibles en ont été faites dès la seconde scolastique, qui sont présentée dans la première partie de cette étude. Une divergence majeure oppose ceux qui, comme Cajetan, trouvent bien dans le texte de saint Thomas la distinction entre effet visé et effet seulement (...)
Encyclopédie philosophique en ligne
Dieu est Dieu, nom de Dieu. Ce titre tautologique et ironique de Maurice Clavel pourrait servir à marquer la difficulté de dire plus, de dire quoi que ce soit, sur Dieu, y compris ce que signifie le mot ‘Dieu’. L’exposé qui suit se limitera à son usage au singulier, sans article et fonctionnant comme un nom propre, qui est le plus courant dans le monde occidental contemporain. Il est notamment utilisé dans les trois grandes religions dites monothéistes (Judaà¯sme, Christianisme, Islam) et dans les (...)
University of Notre Dame (IN), 21-23 Jan. 2018
Communication keynote pour un colloque organisé à l’occasion des 60 ans de l’article d’Elizabeth Anscombe « Modern Moral Philosophy  », avec J. Frey, A. McIntyre, C. Vogler, R. Wiseman
Programme : http://nanovic.nd.edu/events/2018/0...
in J.-B. Guillon, Le libre arbitre. Approches contemporaines.
Sommaire : 1. La stratégie de Frankfurt contre le PAP et sa généralisation aux conséquences. 2. Les ressources de la Conception Causale. 3. La responsabilité pour les conséquences inévitables d’omissions imputables. 4. La responsabilité pour les conséquences inévitables des actions. 5. Conclusion
Religious Studies 53 (3), 2017, 387-401
Numéro Spécial pour les 80 ans de R. Swinburne
The affective view of faith, as opposed to the doxastic or cognitive view, giving more importance to the goodwill than to belief content, has received much support in recent philosophy of religion, including from Richard Swinburne. Swinburne’s concept of faith is no less rational than his concept of religious belief, but its rationality is that of action or of a practically oriented attitude, aiming at the goals of religion, compatible with religious disbelief (belief that the religious (...)
Peter van Inwagen
Traduction de Cyrille Michon
L’Essai sur le libre arbitre de Peter van Inwagen a largement contribué, depuis sa publication en 1983, au développement des discussions contemporaines sur la métaphysique de la liberté et sur les fondements de la responsabilité morale. Il importe autant par la position qu’il défend, en restaurant la thèse de l’incompatibilité du libre arbitre et du déterminisme contre le compatibilisme dominant à l’époque, et par sa cartographie des positions et des arguments, qui balisent toujours les discussions (...)
Philosophers’ Imprint - Vol. 10, N°17, May 2017
Thobias Hoffmann and Cyrille Michon
From the early reception of Thomas Aquinas up to the present, many have interpreted his theory of liberum arbitrium (which for Aquinas is free will specifically as the power to choose among alternatives) to imply intellectual determinism : we do not control our choices, because we do not control the practical judgments that cause our choices. In this paper we argue instead that he rejects determinism in general and intellectual determinism in particular, which would effectively destroy (...)
Professeur.
Directeur du Caphi.
Philosophie de l’action, philosophie du langage, métaphysique, philosophie du droit.
Courrier électronique : bruno.gnassounou@univ-nantes.fr
Les à‰tudes philosophiques 2019/3 (N°193)
In S. Gandon et D. Perrin « Renouveau de la notion russellienne d’accointance »
Le russellianisme et néo-frégéanisme soutiennent tous deux que nous avons des pensées irréductiblement singulières, fondées sur une relation d’accointance avec l’objet de pensée, mais le néo-frégéanisme, en introduisant la notion de mode de présentation singulier, semble bien mieux rendre compte de la fonction cognitive de ces pensées en donnant une solution aux puzzles de Frege et de Campbell (1re partie), qui concernent la recognition de deux objets, c’est-à -dire la capacité à les discriminer ou à (...)
Classiques Garnier. Bibliothèque de la pensée juridique, 428 pages.
2019
La promesse et le contrat ne consistent pas à s’imposer à soi-màªme une obligation, telle est une des thèses défendues dans cet ouvrage. Au croisement de la philosophie du droit et de la philosophie sociale, cette étude soutient, contre nombre de théories contemporaines du contrat et de la promesse, une conception institutionnaliste de l’acte de contracter. Remettant au centre de la réflexion philosophique et juridique la notion de corps collectif, l’ouvrage défend une conception des institutions (...)
Penser à soi, est-ce penser à quelqu’un qui se trouve àªtre soi-màªme, à savoir le sujet qui pense ainsi ? Cette manière de poser la question a été l’œuvre d’un court article fondateur rédigé en 1957 par Peter Thomas Geach, « Sur les croyances à propos de soi  » (traduit par Bruno Gnassounou dans ce numéro de Philosophie). Analysant le discours indirect qui rapporte les pensées ou propos d’une personne à son propre sujet – du type « Philippe pense que lui-màªme est P  » –, l’auteur montre que le pronom (...)
Numéro coordonné par Bruno Gnassounou et Julien Rabachou et publié avec l’aide du Centre Atlantique de Philosophie (Caphi).
Lire la recension du numéro dans la vie des idées.
Présentation de l’éditeur :
Ce numéro porte sur la question de l’individu. Or loin d’àªtre univoque, elle a été déployée dans des registres problématiques distincts. La notion d’individualité concerne tout d’abord tout étant en général et relève de l’ontologie formelle ou des ontologies mondaines. Au sein d’un domaine spécifique - (...)
Textes clés
Action, raison, délibération
Nous pouvons avoir toutes sortes de raisons de croire que Pierre est présent (parce qu’on nous l’a dit). Mais nous avons aussi toutes sortes de raisons de faire que Pierre soit présent (parce que nous devons lui parler). Bref, nous distinguons une raison spéculative, qui est la source de notre connaissance du monde, d’une raison pratique, qui vise à le transformer. La philosophie de l’action, qui a connu un net regain d’intéràªt depuis un demi-siècle, se propose de dégager ce qui fait la spécificité de (...)
Dispositions are everywhere. We say that a wall is hard, that water quenches thirst and is transparent, that dogs can swim and oak trees can let their leaves fall, and that acid has the power to corrode metals. All these statements express attributions of dispositions, be they physical, physiological or psychological, yet there is much philosophical debate about how far, if at all, dispositional predicates can have complete meaning or figure in causal explanations.
This collection of (...)
Sous la direction de Bruno Gnassounou et Max Kistler
Depuis l’avènement de la philosophie moderne au XVIIe siècle, les dispositions ont traà®né une réputation sulfureuse : notions obscures, elles faisaient obstacle à une compréhension rationnelle de la nature. Attribuer à l’opium la disposition de faire dormir ou vertu dormitive, ne donne, disait-on, qu’une explication redondante, donc vide, de l’endormissement causé par l’ingestion d’opium. La philosophie des sciences du XXe siècle a ajouté ses propres raisons de bannir les prédicats de disposition (...)
Sous la direction de Bruno Gnassounou et Max Kistler
D’un homme, on dit qu’il est grand, mais aussi irascible ; du cuivre qu’il est rouge, mais aussi malléable et fusible à 1084 °C. La philosophie redécouvre aujourd’hui que notre monde ne compte pas seulement des propriétés manifestes, mais aussi des potentialités, capacités, puissances, vertus et autres dispositions. Pendant longtemps, ces qualités furent impitoyablement bannies des discours scientifique et philosophique pour leur obscurité ou leur trivialité : à quoi sert-il de dire que l’opium endort (...)
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