Sciences sociales et Humanités Quel déni ? Quelles dettes ?

Sciences sociales et Humanités Quel déni ? Quelles dettes ?

Humanités : L’homme bicentenaire d’I. Asimov.

Le descriptif de l’appel à  communiquer de ces journées (Sciences sociales et humanités. Quel défi ? Quelles dettes ) reprend de manière consciente la question de l’archè et du télos, question résumée à  travers la triple interrogation kantienne : Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Triple appel qui est immédiatement précédé par ce constat sévère : « L’ère hautaine de la déconstruction du sujet/construction de l’objet, des ruptures épistémologiques avec toutes les doxai, présupposées de la démocratie (Castoriadis), s’est coupée du mouvement de la connaissance et des sociétés. Miette empirique de l’événement ou logique a priori « des classes », « des champs » : le monde enchanté – dit-on – s’est vidé de ses sens polyphoniques à  (re)découvrir dans la réfutabilité des théories, toujours entre « je » et « nous », entre transmission d’une formation et engagement singulier en ses raisons et ses failles. ». Les tensions proposées ici, comme en une vision tragique de notre monde : déconstruction du sujet/construction de l’objet, ruptures épistémologiques avec les doxai, sens polyphonique à  redécouvrir, tension entre le je et le nous, me semblent particulièrement bien illustrées, en creux, par une nouvelle d’I. Asimov parue en 1976 : « L’homme bicentenaire ». Celle-ci, à  sa manière, traite de la construction du sujet à  travers une certaine déconstruction de l’objet puisqu’elle relate la longue patience d’un robot qui veut obtenir d’être reconnu comme un humain. Vous trouverez en pièces-jointes le programme complet et l’affiche des journées organisées par l’EA 4287 H-PIPS ; LESTAMP-Asso.

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