Reconfiguration des pratiques sonores dans le cinéma mainstream hollywoodien

Reconfiguration des pratiques sonores dans le cinéma mainstream hollywoodien

Vingt-six années séparent les musiques des films Batman(Tim Burton, 1989) et Batman : The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2015) avec les compositions respectives de Danny Elfman et Hans Zimmer. La première a incontestablement constitué un tournant dans la musique des films de super-héros après les années 1970-1980 marquées par John Williams, tandis que la seconde est emblématique d’une tendance musicale majeure du cinéma hollywoodien depuis une quinzaine d’années. Dans le cadre d’une analyse comparative de ces deux partitions, nous verrons que ce n’est pas tant du côté de la thématique – oppositions thématiques et motifs secondaires – que dans le maniement des ostinatos (variations des dessins, changements de rythme harmonique, entretien à  l’aide de boucles rythmiques électroniques) et un rapport plus distant à  l’image – largement compensé par l’importance du travail sur les bruitages et le son en général – que l’on peut déceler une évolution.



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