e siècle.
Le XVIIe siècle est une période idéale pour examiner les relations d’interdépendance entre la philosophie et les sciences car les crises et bouleversements des systèmes et des théories sont particulièrement intenses à l’à¢ge classique ; cette circonstance offre donc d’immenses possibilités pour l’étude de ces rapports. Tel est l’axe commun des douze chapitres de ce volume. Plusieurs des thèmes (...)
septembre 2006,
Ce livre présente six études concernant la philosophie naturelle et six la géométrie au XVIIe siècle.
Le XVIIe siècle est une période idéale pour examiner les relations d’interdépendance entre la philosophie et les sciences car les crises et bouleversements des systèmes et des théories sont particulièrement intenses à l’à¢ge classique ; cette circonstance offre donc d’immenses possibilités pour l’étude de ces rapports. Tel est l’axe commun des douze chapitres de ce volume. Plusieurs des thèmes principaux des grandes transformations advenues dans les sciences de la nature et les mathématiques du XVIIe siècle sont ici abordés, du moins, tels qu’ils se présentent chez quelques uns des auteurs de ce siècle, notamment Descartes, Pascal, Roberval, Leibniz : la querelle du vide, la nature et les propriétés optiques de la lumière, le système du monde, les théories de la gravité, les extensions de la géométrie euclidienne, l’invention de la géométrie algébrique, les méthodes d’indivisibles. On verra comment se dessinent et parfois s’affrontent les doctrines épistémologiques qui serviront de cadre au cours des développements de la science classique.
à‰ditions Honoré Champion, septembre 2006
On peut télécharger une version préliminaire de l’essai intitulé « L’intuition est à la déduction comme la géométrie est à l’algèbre  » sur cette page.
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : vincent.jullien@univ-nantes.fr
Préface de Marco Panza
Cette préface, dit Marco Panza, « exprimera certes une opinion critique, mais fondée sur la conviction que le livre apporte une contribution d’envergure à la philosophie des sciences et mérite d’àªtre médité, car tout ce qui y est dit est soit instructif, soit éclairant et souvent les deux. Tant mieux si l’éclairage offre parfois des vues que je ne saurais partager. D’autres, j’en suis sà »r, y adhéreront. Je commencerai par rendre explicite une remarque générale. Il ne s’agit pas d’un livre de (...)
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Post-face ajoutée en mai 2020 au livre Ce que peuvent les sciences qui est publié en juin 2020 aux Editions matériologiques.
La pandémie de Covid-19 est un épisode sanitaire, médical, social, politique, économique et aussi scientifique. Il s’agit donc d’un phénomène pluridimensionnel. Je propose ici quelques remarques et réflexions sur ce dernier aspect de la pandémie et seulement sur celui-là . Sans doute est-il possible d’y réfléchir de faà§on autonome, c’est-à -dire en respectant les (...)
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Ces trois textes sont des notes du cours donné par Vincent Jullien au séminaire de M2, LOPHISS (Paris7, ENS).
Il comprend trois parties : la première concerne le système du monde, la seconde, les théories concernant les mouvements des corps matériels, la troisième l’optique et en particulier la dioptrique.
Ce cours est du genre dit Epistémologie historique et associe des informations et commentaires philosophiques et historiques.
Il ne s’agit pas d’un article, ni de chapitres d’ouvrages, mais bien (...)
Sous la direction de Vincent Jullien
The tremendous success of indivisibles methods in geometry in the seventeenth century, responds to a vast project : installation of infinity in mathematics. The pathways by the authors are very diverse, as are the characterizations of indivisibles, but there are significant factors of unity between the various doctrines of indivisible ; the permanence of the language used by all authors is the strongest sign.
These efforts do not lead to the stabilization of a mathematical theory (with (...)
P.U.F. – collection «  Philosophies  »
Ce livre de Vincent Jullien, publié aux PUF en 1996 et aujourd’hui épuisé, est désormais disponible en téléchargement intégral gratuit sur le site du CAPHI.
Présentation
Descartes a pensé et affirmé avoir ‘achevé la géométrie’, ce qui n’est évidemment pas vrai, comme l’ont immédiatement prouvé les développements ultérieurs de cette science. La revendication cartésienne doit cependant àªtre prise au sérieux car elle n’est pas sans fondement. L’algébrisation à laquelle Descartes donne un élan décisif est un (...)
Ce texte est tiré d’une communication lors de la journée « Sur la méthode en histoire des sciences », organisée par le SYRTE, à l’observatoire de Paris, le 25 juin 2013.
Il présente et critique les thèses de Paul Feyerabend dans son livre Contre la méthode. L’intéràªt et la qualité des arguments de l’auteur sont soulignés. La fin de ce texte présente brièvement la thèse de « l’augmentation de l’ignorance » qui accompagne nécessairement « l’augmentation des connaissances scientifiques », thèse qui pourrait avoir (...)
Ce texte est tiré d’une communication au colloque NASSCFL de Marseille, en Juin 2013.
Gassendi a réalisé, en 1642, la fameuse expérience imaginée depuis le temps d’Aristote, consistant à étudier le comportement d’un boulet là¢ché depuis le haut du mà¢t d’un navire lancé à grande vitesse. Quel était l’enjeu de cette expérience ? Etait-elle nécessaire, ou màªme utile pour établir le principe d’Inertie ? Fut-elle convaincante et Galilée avait-il eu raison d’affirmer qu’il pouvait s’en dispenser (...)
Ce texte est issu d’une communication au second colloque de Nantes sur « Sciences modernes et Europe, histoire d’un engendrement mutuel », tenu en février 2013.
Dans le quatrième chapitre de son ouvrage,« La théorie physique, son objet, sa structure », Pierre Duhem reprend un article de 1893 au titre évocateur, « L’à‰cole anglais et les Théories scientifiques ». Il y oppose l’esprit ample mais faible caractéristique du style anglais à l’esprit profond mais étroit caractéristique du style continental. (...)