11 et 12 avril 2013
Salle du chà¢teau – Campus Tertre – Université de Nantes
vendredi 12 avril 2013,
, ,Vous trouverez ci-dessous quelques podcasts du colloque.
Avec :
JEUDI 11 AVRIL :
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Déjeuner
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Pause café
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VENDREDI 12 AVRIL :
Pausé café
1re partie :
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2e partie :
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Déjeuner
Clà´ture du colloque
Do our thoughts depend on our social environment ? Since Burge’s attack on the individualist account of meaning and thought, a fierce debate has taken place among philosophers opposing the defenders of internalism and the defenders of social externalism. Even though the debate forced the internalists to modify their arguments for internalism, it would not be incorrect to say that the claim that the individuation of our thoughts depends on the social world is still marginal in the discussion (contrary to the naturalistic externalism of Putnam and Kripke). One of the most powerful obstacles to the thesis is the so-called principle of the mind-body supervenience : any two things or events that are exactly alike in all physical respects cannot differ in mental respects. But, more importantly, Burge’s way to the social externalism thesis might not have been the most efficient. Some philosophers (P. T. Geach or V. Descombes, for instance), following a line of thought going back to Wittgenstein, have put forward a defense of externalism that insists on the role of rules or “institutions†in the identification of our thoughts. It is this way to social externalism that we would like to put under discussion.
Le thème du colloque est une question de philosophie de l’esprit, concernant la question de l’individualisation des pensées et le rà´le que joue l’environnement social dans cette individualisation. Un débat historique oppose les tenants de la conception internaliste de l’esprit (les pensées sont individuées par des critères internes – idées, états du cerveau ou de l’à¢me, etc.) et les défenseurs – minoritaires – d’une conception externaliste de l’esprit (les pensées sont individuées par l’environnement, physique ou social, externe au penseur, dans lequel il se trouve). L’externalisme peut prendre une tournure naturaliste lorsqu’il est pensé sur la base d’une relation causale entre le monde et le penseur (Kripke et Putnam) ou bien sociale lorsqu’il est pensé sur la base du rà´le des normes sociales (au sens large) gouvernant la pensée (Descombes et Geach). Le colloque propose d’examiner cette dernière conception, l’externalisme social et de la mettre à l’épreuve de ses critiques.
Colloque organisé par Filipe Drapeau Contim, Bruno Gnassounou, Pascal Ludwig, Cyrille Michon & Sébastien Motta.
Université de Nantes – Université de Rennes 1 – SND (Sciences, Normes, Décision) Paris Sorbonne.
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : cyrille.michon@univ-nantes.fr
Professeur.
Directeur du Caphi.
Philosophie de l’action, philosophie du langage, métaphysique, philosophie du droit.
Courrier électronique : bruno.gnassounou@univ-nantes.fr