Le 25 mai 2012
Université de Rouen
vendredi 25 mai 2012,
Journée d’études organisée par Olivia Chevalier-Chandeigne et l’ERIAC.
Lors de cette journée, Dominique Descotes, spécialiste de Pascal, nous présentera sa nouvelle édition de la Logique ou l’art de penser de Port-Royal, laquelle apporte de nouvelles lumières concernant les sources de l’œuvre d’Arnauld et de Nicole.
Michel Serfati, mathématicien et épistémologue, qui a travaillé avec Geneviève Rodis-Lewis sur Descartes, nous exposera la faà§on dont ce dernier a révolutionné les mathématiques en introduisant un symbolisme, permettant d’offrir son visage moderne à l’algèbre.
Cette réflexion sur la mathématique cartésienne sera poursuivie par Vincent Jullien, philosophe des mathématiques et des sciences au CAPHI, autour de la question : peut-on déjà parler de la notion de limite dans les mathématiques cartésiennes, étant donné la constitution bien plus tardive de ce concept, puisqu’il est corrélatif de l’Analyse que Descartes n’a pas connue ?
Nous terminerons notre journée en examinant le problème suivant : pourquoi Descartes, génial mathématicien, a-t-il rejeté toute idée de formalisme, alors qu’il a contribué à l’évolution de la notation mathématique, et qu’il est plus généralement l’auteur de du premier traité mathématique, la Géométrie, lisible par un mathématicien moderne ? Son rejet de la logique est-il la seule explication ?
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien