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|couper{150}|textebrut)"/>jeudi 29 octobre 2009,
Au début du XXe siècle se déroulèrent deux « révolutions  » scientifiques majeures : les théories de la relativité et la « nouvelle logique  ». Les philosophes et scientifiques qui se réunirent à Vienne autour de M. Schlick entre 1924 et 1936 (constituant le « Cercle de Vienne  ») tirèrent les leà§ons de ces deux révolutions et élaborèrent en conséquence aussi bien une « théorie de la connaissance  » qu’une théorie du langage et une critique radicale de la philosophie traditionnelle. Souvent réduites à quelques formules lapidaires, les doctrines qu’ont développées les gens du Cercle ont été par la suite la cible de critiques virulentes, màªme si le « style  » de philosophie qu’ils avaient inauguré a profondément marqué la philosophie de langue anglaise. C’est trop souvent au travers de ces critiques que les positions du Cercle ont été comprises.
Cet ouvrage cherche à restituer toute la complexité de ces doctrines en entrant dans les détails techniques, qui seuls permettent d’en ressaisir la portée exacte, et en les mettant en perspective historique.
Vrin, « Analyse et philosophie  ». 432 p., 13,5 à— 21,5 cm. ISBN : 978-2-7116-2191-0
Professeur de philosophie.
Histoire et philosophie de la logique (Frege, Russell, Wittgenstein, Carnap, Quine, etc.). Empirisme logique (Cercle de Vienne). Théorie de la connaissance.
Courrier électronique : francois.schmitz@univ-nantes.fr
Numéro coordonné par Bruno Gnassounou et Julien Rabachou et publié avec l’aide du Centre Atlantique de Philosophie (Caphi).
Lire la recension du numéro dans la vie des idées.
Présentation de l’éditeur :
Ce numéro porte sur la question de l’individu. Or loin d’àªtre univoque, elle a été déployée dans des registres problématiques distincts. La notion d’individualité concerne tout d’abord tout étant en général et relève de l’ontologie formelle ou des ontologies mondaines. Au sein d’un domaine spécifique - (...)
Jean-Louis Gardies a marqué la philosophie contemporaine par ses importants travaux dans le domaine de la logique et dans celui des normes. Alliant à un respect rigoureux des impératifs du formalisme le souci de faire droit à l’intuition, Jean-Louis Gardies a poursuivi l’analyse des exigences de la pensée juridique aussi bien que celle des modalités ou de la logique du temps. Proposant des solutions éclairantes et souples à la fois à des problèmes qu’il est souvent l’un des premiers à aborder dans (...)
Ludwig Wittgenstein (1889-1951), génie tourmenté, philosophe des mathématiques, inspirateur du Cercle de Vienne, a contribué au renouvellement de la Logique dans les années 20, à la suite de G. Frege et de B. Russell. Il est considéré comme l’un des pères de la philosophie dite analytique. Wittgenstein tenait la philosophie (spéculative), toujours en quàªte des « fondements », pour une sorte de maladie provoquée par une mauvaise compréhension de la « logique de notre langage ». Dans son oeuvre, il s’est (...)
Ce petit essai cherche à mettre en perspective historique ce que dit Frege dans la note (publiée à titre posthume) qu’il a rédigée à l’intention de l’historien des sciences L. Darmstaedter : « Je suis parti des mathématiques. Il me semblait que dans cette science, la tà¢che la plus pressante consistait à [lui fournir] un meilleur fondement. Je reconnus bientà´t que le nombre n’est pas un tas, une suite de choses, ni une propriété d’un tas, mais que lorsque nous attribuons un nombre sur la base d’un (...)
Quelle place donner à l’histoire de la philosophie ? “Tradition analytique†et “tradition franà§aise†ont eu longtemps des réponses tellement opposées, qu’une tradition pouvait rejeter l’autre d’après ce seul critère ; ceux qui condamnaient la réduction de la philosophie à l’histoire des idées et dénonà§aient l’oubli de la dimension intemporelle des argumentations valides, étaient eux màªmes critiqués pour la naà¯veté de leur silence sur la dimension historique de toute réflexion philosophique. Les (...)
Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses « remarques  ». Le présent ouvrage à l’ambition d’en faire apparaà®tre l’unité profonde et par là d’en dégager l’importance pour la philosophie, que le style déconcertant de Wittgenstein ne permet pas toujours d’apprécier.
Wittgenstein ne se propose nullement de fournir une quelconque « philosophie des mathématiques  » ; il cherche, tout au contraire, à montrer qu’il est vain de « s’inquiéter  » pour elles. (...)