dimanche 10 septembre 2006,
Résumé :
La méthode cartésienne est organisée autour de deux concepts, celui d’intuition et celui de déduction. Les mathématiques cartésiennes sont organisées autour de deux concepts, « les quelques lignes droites de la géométrie » et les signes très simples de l’algèbre. Il s’agit ici de soutenir qu’il y a une analogie étroite entre ces deux couples de concepts, soit que « la déduction est à l’intuition ce quel’algèbre est à la géométrie ». On verra alors si ce programme méthodique est véritablement délaissé après le tournant métaphysique des années 30 et si le renoncement à la mise en équations des questions posées au philosophe par le monde est aussi clair que le soutient généralement l’historiographie.
Texte publié comme chapitre dans « Philosophie naturelle et géométrie au XVIIe », Honoré Champion, 2006.
Version préliminaire à télécharger ci-dessous.
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’âge classique.
Épistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’âge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien
Préface de Marco Panza
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Sous la direction de Vincent Jullien
P.U.F. – collection « Philosophies »