vendredi 21 novembre 2014,
Ce livre complète les analyses phénoménologiques des Horreurs du monde (2010, à‰ditions de la Maison des sciences de l’homme) qui concernait essentiellement l’univers « humain  » sous son aspect affectif, esthétique et historique. Il s’agit ici de l’univers « naturel  » envisagé sous l’aspect des transformations tant pratiques que théoriques que l’homme lui a fait subir. Sont considérées successivement, d’abord, l’humanisation comme devenir humain de la nature, dans la perspective d’une humanisation évolutive de la nature et de l’accès humain à la fonction symbolique ; puis, l’humanisation technique de la nature, o๠les analyses métaphysiques de Bergson, ontologiques de Heidegger, sociales et économiques de Marx sont mises à contribution et évaluées ; enfin, l’humanisation morale et juridique de la nature, est abordée en partant de la lecture par P.Tort de « l’effet réversif  » de l’évolution attribué à la théorie morale de Darwin, pour en venir à l’éthique de la responsabilité humaine relative à l’environnement (H.Jonas) et au passage de l’humanisation morale à l’humanisation juridique de la nature dans les diverses théories « écologiques  » qui font l’objet de nouvelles analyses critiques. L’hypothèse d’une interprétation unitaire et globale de ces trois dimensions de l’humanisation de la nature est proposée en conclusion.
Introduction
Première partie. Le devenir humain de la nature
Deuxième partie. L’humanisation technique de la nature
Troisième partie. L’humanisation morale et juridique de la nature
Conclusion
L’humanisation de la nature.
Les épreuves de l’univers, novembre 2014.
Image de couverture, « Le travailleur  », encre colorée d’André Stanguennec, 2013.
Nb de pages 176 p.
ISBN-10 2-7351-1759-6
ISBN-13 978-2-7351-1759-8
Professeur. Hegel, Idéalisme allemand et herméneutique contemporaine envisagée particulièrement sous l’angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E. Cassirer, H-G. Gadamer), constitution de la pensée dialectique.
Courrier électronique : stanguennec.andre@neuf.fr
La pensée d’Ernest Renan n’est pas seulement cette religion de la science à laquelle on est souvent tenté de la réduire. Il s’agit plutà´t de l’idée d’un monde divin dont la science, y compris la science de la religion, est assurément le plus beau fleuron. Or la science y est toujours associée à l’art et à la morale. Renan n’est ni un positiviste pour qui la vérité ne serait donnée que par la science, la religion n’en étant qu’un complément subjectivement nécessaire (Auguste Comte) ni un agnostique (...)
Métaphysique, critique, pratique
Ces 23 Leà§ons sur le rationnel et l’irrationnel, données plusieurs fois au Département de philosophie et reprises à l’Université Permanente de Nantes, s’adressent à tout amateur de philosophie.
Les relations du rationnel et de l’irrationnel qui font leur objet, sont un thème de réflexion permanent de la philosophie dans son histoire. Elles sont envisagées ici à trois points de vue successifs : celui de la métaphysique, antique, classique et moderne ; celui de la critique de la raison métaphysique, menée (...)
La dialectique réflexive (III)
Troisième et dernière recherche de La dialectique réflexive, achevant la constitution de l’ontologie du soi ou « séisme  ». L’intéràªt du livre n’est pas seulement spéculatif ou de philosophie théorique, mais, conformément à la méthode mise en Å“uvre dans les deux premiers volumes, également historique, puisque ce sont les traditions de « l’analogie de l’àªtre  », de « l’attribution  » et de la « participation  » en régime métaphysique, notamment chez les auteurs dits scolastiques, de màªme que les (...)
Sous la direction de Pierre Billouet - Préface de J-M Lardic
,On connaà®t la problématique du cercle herméneutique : le tout n’est compréhensible qu’à partir du détail qui n’est compréhensible qu’à partir du tout. André Stanguennec cherche à tenir les deux exigences sans céder en rien sur la rigueur du détail ni sur le mouvement dialectique de la totalisation, à partir du sujet de l’action. Son oeuvre vise à se comprendre et à comprendre notre époque à travers ses totalisations éthiques, juridiques, politiques, esthétiques, scientifiques – et bien évidemment (...)
Les textes du romantisme allemand font l’objet de nouvelles éditions et traductions (épistémologie, herméneutique, esthétique générale, théorie de la littérature, philosophie politique) attestant la rigueur proprement conceptuelle de ce mode de philosopher que des interprétations franà§aises (Béguin, Ayrault, Brion) avaient centré sur une esthétique psychologique.Cette étude entend montrer que le « philosopher romantique allemand  » s’avère rigoureux et fécond pour notre (post)modernité, tout en (...)
Un essai de phénoménologie comparée
Cet ouvrage se propose d’analyser les rapports entre peinture et philosophie modernes, depuis la peinture romantique allemande, l’impressionnisme et l’abstraction, jusqu’au ready-made, à l’art conceptuel et aux pratiques photographiques ou vidéo-filmiques contemporaines.
à€ cette fin, il met en oeuvre trois démarches articulées : une philosophie de la culture (Ernst Cassirer, Erwin Panofsky, Nelson Goodman) qui considère l’art comme une forme symbolique ; une pensée dialectique (Georg Wilhelm Friedrich (...)
Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, n° 47, 2010
Numéro dirigé par Jean-Marie Lardic et Ari Simhon.
, ,L’Europe n’est pas une simple identité culturelle facilement repérable, et la tà¢che propre du philosophe est de montrer qu’elle est d’abord une question décisive et prioritaire, car c’est la possibilité màªme de sa définition qui ne va pas de soi. à‰tudier l’Europe en tant que « phénomène  », àªtre attentif au « phénomène Europe  », comme le proposent les travaux réunis ici par les équipes de recherche de Nantes (CAPA) et de Caen (Identité et subjectivité), permet d’une part de ne pas enfermer (...)
Phénoménologie des affections historiques
Phénoménologiquement, l’horreur est une émotion aussi fondamentale que l’angoisse ou la joie dans notre rapport au monde. Pourtant, en dehors de quelques notations précieuses de Sartre, elle n’a jamais fait l’objet d’une recherche phénoménologique approfondie.
Ce livre veut donc combler une importante lacune. Mais il entend aussi montrer que, au-delà de ses caractères invariants, l’horreur étant par essence une émotion au sein d’une histoire individuelle ou collective, elle a fait en Europe l’objet (...)
1 | 2