Le 7 janvier 2012
Séminaire PLM, Paris 4
samedi 7 janvier 2012,
«  La bande sonore comme espace d’expérimentation musicale.  »
Dans la partition qu’il compose pour le Macbeth d’Orson Welles en 1948, Jacques Ibert s’écarte résolument des qualités de raffinement que l’on accorde volontiers à son Å“uvre, que l’on songe à ses Escales ou ses Tropismes pour des amours imaginaires. Dans ce drame « sauvage et désinvolte  » (Jean Cocteau), la musique d’Ibert explore à certains moments des domaines sonores inouà¯s, parfois à la limite du bruitisme : texture stratifiée, polyrythmies, clusters, effets. Cette démarche, que l’on n’hésite pas à qualifier d’ « expérimentale  », est ensuite prolongée par Orson Welles dans le travail de montage et de mixage du film.
Voir en ligne : http://www.jeromerossi.com/
Maà®tre de Conférences. Musique et musicologie.
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