Le jeudi 21 novembre 2013
Amphi Paul Lemoine, Maternité du CHU - Nantes
jeudi 21 novembre 2013,
, ,Journée d’étude avec Sylviane Agacinski, Bernard Baertschi, Denis Berthiau, Philippe Bizouarn, GeÌ rard Dabouis, Isabelle Derrendinger, Jacques Dubin, Guillaume Durand, VeÌ ronique Fournier, Miguel Jean, Jean-Marie Lardic, Martin Legros, Dominique Mennesson, GreÌ goire Moutel et Pascal Taranto.
L’autonomie du patient occupe une place centrale aujourd’hui dans la relation de soin. La loi du 4 mars 2002, relative au droit des malades, preÌ voit ainsi qu’« aucun acte meÌ dical ni aucun traitement ne peut eÌ‚tre pratiqueÌ sans le consentement libre et eÌ claireÌ de la personne et ce consentement peut eÌ‚tre retireÌ aÌ€ tout moment.  ». Le meÌ decin se voit alors tenu de respecter l’autonomie de son patient, au risque meÌ‚me de la voir se retourner contre le patient lui-meÌ‚me, qui pourrait faire des choix dangereux pour sa vie. A vouloir ainsi eÌ viter tout paternalisme, ne risque-t-on de compliquer la deÌ cision meÌ dicale d’une manieÌ€re irreÌ versible, et contre-productive ? Suffit-il d’en appeler aÌ€ un consentement libre et eÌ claireÌ pour conjurer une telle difficulteÌ ? Qui garantira que cette « liberteÌ Â » et cet « eÌ clairement  » ne sont pas simplement le produit de l’effort rheÌ torique demandeÌ aujourd’hui aux eÌ quipes meÌ dicales pour convaincre les patients de coopeÌ rer de bon greÌ aÌ€ la deÌ cision experte ? Non seulement la question des criteÌ€res de l’autonomie se pose-t-elle de façon cruciale, l’autonomie ne paraissant pas un concept clair ou univoque, mais limiter la relation de soin au seul respect du principe d’autonomie est eÌ galement probleÌ matique. En particulier, les soignants n’ont-ils pas un devoir de bienfaisance eÌ galement pressant qui conduit, dans certains cas, aÌ€ contraindre des patients au soin ? Telles sont les questions qui seront abordeÌ es lors de cette journeÌ e d’eÌ tude pluridisciplinaire ouÌ€ se trouveront analyseÌ s et eÌ valueÌ s, aÌ€ partir de points de vue pratiques et theÌ oriques, les principes fondamentaux de l’eÌ thique meÌ dicale et clinique.
Amphithéà¢tre Paul Lemoine, Maternité du CHU, Hà´pital Mère-Enfant, 38 Bd Jean Monnet NANTES (arràªt tram ligne 2 Aimé Delrue)
MatineÌ e 9h-12H
Après-midi 13H30-17H30
« La Gestation pour autrui est-elle une limite aÌ€ ne pas franchir ?  »
Discussion entre les philosophes Sylviane Agacinski et Bernard Baertschi, animeÌ e par Martin Legros, reÌ dacteur en chef de Philosophie Magazine.
La gestation pour autrui est-elle une marchandisation intoleÌ rable des femmes, de leur corps ainsi que des enfants eux-meÌ‚mes, qui deviennent l’objet d’un eÌ change ? La France condamne peÌ nalement tout accord passeÌ entre des personnes, meÌ‚me consentantes, qui consisterait aÌ€ organiser et aÌ€ programmer un tel « don » ou « abandon » d’un enfant aÌ€ la naissance, quelles qu’en soient les raisons. D’autres pays ont fait le choix de leÌ galiser et d’encadrer ces pratiques.
La gestation pour autrui est-elle la limite ultime à ne pas franchir ?
Une soireÌ e organiseÌ e par le lieu unique, la consultation d’eÌ thique clinique du CHU de Nantes, l’UniversiteÌ de Nantes et l’association Philosophia
Professeur de philosophie.
Philosophie allemande moderne et
contemporaine.
Courrier électronique : jean-marie.lardic@univ-nantes.fr
Histoire de la philosophie anglaise (Locke, Hume, Berkeley, Toland, Collins).
Aujourd’hui : Professeur des universités (Université Aix-Marseile).
Courrier électronique : pascal.taranto@univ-amu.fr
Voir en ligne : EthicA
Maà®tre de Conférences Habilité à Diriger des Recherches
Bioéthique, éthique médicale et clinique, philosophie de la médecine.
Courrier électronique : guillaume.durand@univ-nantes.fr