vendredi 27 février 2009,
« Un discours esthétique proclame que l’art doit àªtre, et l’art devient. Ce discours sur la genèse de l’art est en màªme temps l’acte de naissance de l’esthétique. Cet ouvrage revient au moment de l’origine et met en évidence le projet scientifique et sa signification. L’esthétique surgit au sein de l’idéalisme allemand, dans une période singulière de l’histoire de l’esprit o๠se conà§oit quelque chose de tel que l’« art  » au singulier, objet qui s’impose à la fois comme enjeu majeur du savoir et forme du discours sur l’absolu. » (Alain Patrick Olivier, extrait de l’Introduction)
« L’auteur s’applique soigneusement à montrer de quelle manière la constitution de l’idéalisme màªme demande un retour problématique sur un irréductible au logique, qui a pour nom l’esthétique. L’aspect « pré-logique  » de l’esthétique se révèle alors, celle-ci se constituant tel un avant du système. Aussi peut-elle àªtre dite échapper au « cercle du logos  » (p. 11). L’une des thèses fortes de ce livre est en effet que la genèse de l’esthétique de Hegel doit àªtre comprise comme « la genèse esthétique du système  » (p. 12). » (Julien Labia, in Archives de philosophie, Bulletin de littérature hégélienne, XX, 2010.)
« Voilà ce qui est passionnant pour nous, les littéraires. Dans un travail de philosophie pure et dure (une connaissance approfondie de l’Å“uvre, des lectures et un appareil de références de première main dont la plupart en allemand, une rigueur conceptuelle, des discussions serrées…), Olivier nous raconte, non sans une certaine ironie constitutive de son propos lui-màªme, le destin d’un philosophe qui écrivit la destinée de l’Esprit. » (Pierre Campion, Hegel ou la genèse de l’esthétique : les aventures de la dialectique).
Alain Patrick Olivier : Hegel, la genèse de l’esthétique. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2009, collection à†sthetica, 240 p. ISBN : 978-2-7535-0736-4. Date de parution : 9 février 2009.
Olivier, A. P. (2009). Introduction, in : Hegel, la genèse de l’esthétique. Presses universitaires de Rennes, 9-19.
Voir en ligne : CV sur le site du CREN
Philosophie de l’éducation. Philosophie de l’art. Philosophie allemande.
Courrier électronique : alain-patrick.olivier@univ-nantes.fr
Sur la version des « Contes d’Hoffmann » au Festival de Salzbourg
Das offene Werk... und sein besonderer Reiz
Ce texte rend compte des problèmes dramaturgiques liés aujourd’hui à la représentation de l’opéra posthume de Jacques Offenbach « Les Contes d’Hoffmann » (1881) dus à la genèse de l’oeuvre et des choix opérés par Alain Patrick Olivier pour la version donnée au Festival de Salzbourg en 2003 sous la direction musicale de Kent Nagano et dans la mise en scène de David McVicar. (Texte en langue (...)
Première Biennale des photographes du monde arabe au XXIe siècle
Sur l’exposition Carte blanche à Souhed Nemlaghi. Galerie Basia Embiricos
« Et le travail a pu commencer, la lutte avec le medium, l’impossible idéalisation, la résistance à l’égard de la photographie et de son exposition comme jeu social moderne et européen. Leur image a pris la forme d’un tombeau, le tombeau de la révolution, le tombeau de leur corps réel, le tombeau de leur vie, de la nà´tre. II s’agissait aussi bien d’effacer la photographie, de la rendre invisible, de la déconstruire dans son principe. (...)
Carl Dahlhaus
Traduit et annoté sous la direction de Julien Labia par Julien Farges, Julien Labia, Charlotte Loriot, Nathalie Lucas, Elise Marrou, Alain Patrick Olivier, Francesco Peri, Nicolas Rialland
Carl Dahlhaus (Hanovre, 1928-Berlin, 1989) étudia la philosophie et la musicologie. Il enseigna de 1967 à jusqu’à la fin de sa carrière à la Technische Università¤t de Berlin Ouest. Colossale par son volume et son importance, son oeuvre influenà§a une génération d’intellectuels et marque encore profondément les études sur la musique depuis le dernier tiers du vingtième siècle. L’Esthétique de la musique est son premier grand livre : en plus d’àªtre un ouvrage fondamental pour comprendre les développements (...)
Publié dans TU-Nantes, 2015-2016, Le supplément jeunes et étudiants, 21, p. 6.
Il se peut qu’un jour nous vivions dans une société sans théà¢tre, comme il a existé dans le passé des sociétés sans théà¢tre, comme il existe aujourd’hui dans le monde des sociétés sans théà¢tre. Mais une société sans théà¢tre est- elle encore une société libre ?
Hans-Christoph Schmidt am Busch
Traduction sous la direction d’Alain Patrick Olivier et Maiwenn Roudaut
,La théorie de la reconnaissance constitue aujourd’hui un paradigme essentiel pour les sciences humaines et fait l’objet de multiples métamorphoses et controverses dans la pensée contemporaine, par exemple dans les domaines du droit, de la politique, de l’économie, de la morale, de l’éducation, de l’épistémologie. Le présent ouvrage de Hans-Christoph Schmidt am Busch offre l’exemple d’une réinterprétation active de la théorie envisagée aussi bien en rapport à l’exégèse de la tradition philosophique (...)
Conférence, Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théà¢tre, Lyon, 4 avril 2015
Perspectives philosophiques et historiques
Cette première séance du séminaire « Transmettre l’art, transmettre la liberté  » inaugure les travaux de l’Atelier de Recherche sur la Formation des Artistes et des Enseignants mis en place par L’ENSATT de Lyon, LE PONT SUPERIEUR de Nantes, l’Université Lyon 2 – Laboratoire ECP et l’université de Nantes-CREN. Les partenaires de cette aventure ont en partage des convictions : l’art est un enjeu majeur de l’éducation ; la question de la formation se pose aussi bien dans le monde artistique que dans le (...)
In : Fabre, M., Gohier, C. (2015). Les valeurs éducatives au risque du néo-libéralisme, PURH, 79-90
Alain Patrick Olivier interroge la valeur de la théorie de la reconnaissance pour l’éducation en mettant en rapport son analyse du processus éducatif et sa critique de la société néo-libérale. Il met en évidence la structure éducative de la théorie de la reconnaissance telle qu’elle s’est construite dans la tradition philosophique chez Hegel et Marx pour la confronter à l’interprétation actuelle d’Axel Honneth. La question est de savoir si la lutte pour la reconnaissance est un modèle théorique de (...)
Sous la direction de Wolf Gerhard Schmidt, Jean-Franà§ois Candoni, Stéphane Pesnel
Klang-Ton-Musik. Theorien und Modelle (national)kultureller Identità¤tsstiftung (Zeitschrift fà¼r à„sthetik und Allgemeine Kunstwissenschaft, Sonderheft 13)
Klang, le Klang ne désigne pas seulement un phénomène sonore ou un phénomène de la musique, mais encore un concept et une structure de la philosophie. Le concept de Klang en tant qu’il permet un traitement analytique de l’objet sonore possède une valeur heuristique pour la philosophie ; il rend possible une ›opération‹ sur la philosophie. Il s’applique par suite à toute forme de discours, discours littéraire, discours scientifique, discours politique ou discours pédagogique. Une logique du Klang est à (...)