jeudi 20 mars 2014,
De la mort de Voltaire à la révolution de 1848, les savants, philosophes et écrivains redéfinissent leur rà´le politique, dans le sillage d’une Révolution franà§aise perà§ue comme étant l’oeuvre des philosophes. Les intellectuels s’interrogent sur les effets politiques de leurs textes, les conditions d’une participation aux charges administratives et éducatives, de leur fonctionnarisation ou d’une prise de parole qui touche un public plus large que le cercle savant.
à€ rebours d’une histoire qui les présente en héros sous la forme de l’opposant ou du grand écrivain, les études réunies ici mettent en lumière les rapports de force inhérents aux réseaux d’intellectuels et les conceptions parfois divergentes qu’ils développent, notamment sur la pureté du savoir théorique. à€ travers l’étude de certaines figures marquantes telles que Johann Gottlieb Fichte ou Germaine de Staà« l, de réseaux comme celui des membres de l’Institut ou d’événements comme l’affaire des « sept de Gà¶ttingen  », cet ouvrage éclaire aussi bien la dimension sociale que réflexive de ces prises de position politiques.
L’approche se veut ici pluridisciplinaire, associant analyses historiques, littéraires et philosophiques ; elle met en évidence les effets de miroirs entre intellectuels franà§ais et allemands, et revient sur la revendication de généalogies occasionnellement transfrontalières.
Table des matières :
Introduction
Anne Baillot, AyÅŸe Yuva
Friedrich Heinrich Jacobi, « philosophe et hommes de lettres  » entre les Lumières et l’Idéalisme. à€ la conquàªte du pouvoir intellectuel ?
Sylvie Le Moà« l
Rousseau, Kant et la révolution : la force du pouvoir instituant
Luc Vincenti
Questions sur le « pouvoir des intellectuels  » en France dans le moment 1800
Jean-Luc Chappey
« Un petit peuple isolé, sans alliés et sans amis  » : Les écrivains et l’Institut au tournant du XIXe siècle
Stéphane Zékian
« Je suis entrée dans cette littérature allemande  » : De l’Allemagne ou les vertus de l’intercession féminine
Stéphanie Genand
La raison pure peut-elle àªtre pratique ? La figure du philosophe allemand au début du XIXe siècle en France
AyÅŸe Yuva
Verklà¤rung à¼ber Aufkà¤rung : Fichte ou éduquer à vivre les idées
Charlotte Morel
Le savant comme politique ou pur scientifique. Engagement fichtéen et détachement herbartien lors de la catastrophe de Gà¶ttingen
Jean-Franà§ois Goubet
Qu’est-ce qui fait l’intellectuel ? Les professeurs de l’université de Berlin et leur patriotisme (1810-1820)
Anne Baillot
Hegel et la Révolution franà§aise
Alain Patrick Olivier
Ruge et les Annales franco-allemandes
Anne Durand
Sur le site de l’éditeur :
http://www.septentrion.com/fr/livre...
Anne Baillot, AyÅŸe Yuva (dir.) : France-Allemagne : Figures de l’intellectuel entre révolution et réaction 1780-1848, Presses universitaires du Septentrion, collection « Mondes germaniques », 2014, 210 p. ISBN : 978-2-7574-0675-5. Date de parution : 20 mars 2014.
Voir en ligne : CV sur le site du CREN
Philosophie de l’éducation. Philosophie de l’art. Philosophie allemande.
Courrier électronique : alain-patrick.olivier@univ-nantes.fr
Sur la version des « Contes d’Hoffmann » au Festival de Salzbourg
Das offene Werk... und sein besonderer Reiz
Ce texte rend compte des problèmes dramaturgiques liés aujourd’hui à la représentation de l’opéra posthume de Jacques Offenbach « Les Contes d’Hoffmann » (1881) dus à la genèse de l’oeuvre et des choix opérés par Alain Patrick Olivier pour la version donnée au Festival de Salzbourg en 2003 sous la direction musicale de Kent Nagano et dans la mise en scène de David McVicar. (Texte en langue (...)
Première Biennale des photographes du monde arabe au XXIe siècle
Sur l’exposition Carte blanche à Souhed Nemlaghi. Galerie Basia Embiricos
« Et le travail a pu commencer, la lutte avec le medium, l’impossible idéalisation, la résistance à l’égard de la photographie et de son exposition comme jeu social moderne et européen. Leur image a pris la forme d’un tombeau, le tombeau de la révolution, le tombeau de leur corps réel, le tombeau de leur vie, de la nà´tre. II s’agissait aussi bien d’effacer la photographie, de la rendre invisible, de la déconstruire dans son principe. (...)
Carl Dahlhaus
Traduit et annoté sous la direction de Julien Labia par Julien Farges, Julien Labia, Charlotte Loriot, Nathalie Lucas, Elise Marrou, Alain Patrick Olivier, Francesco Peri, Nicolas Rialland
Carl Dahlhaus (Hanovre, 1928-Berlin, 1989) étudia la philosophie et la musicologie. Il enseigna de 1967 à jusqu’à la fin de sa carrière à la Technische Università¤t de Berlin Ouest. Colossale par son volume et son importance, son oeuvre influenà§a une génération d’intellectuels et marque encore profondément les études sur la musique depuis le dernier tiers du vingtième siècle. L’Esthétique de la musique est son premier grand livre : en plus d’àªtre un ouvrage fondamental pour comprendre les développements (...)
Publié dans TU-Nantes, 2015-2016, Le supplément jeunes et étudiants, 21, p. 6.
Il se peut qu’un jour nous vivions dans une société sans théà¢tre, comme il a existé dans le passé des sociétés sans théà¢tre, comme il existe aujourd’hui dans le monde des sociétés sans théà¢tre. Mais une société sans théà¢tre est- elle encore une société libre ?
Hans-Christoph Schmidt am Busch
Traduction sous la direction d’Alain Patrick Olivier et Maiwenn Roudaut
,La théorie de la reconnaissance constitue aujourd’hui un paradigme essentiel pour les sciences humaines et fait l’objet de multiples métamorphoses et controverses dans la pensée contemporaine, par exemple dans les domaines du droit, de la politique, de l’économie, de la morale, de l’éducation, de l’épistémologie. Le présent ouvrage de Hans-Christoph Schmidt am Busch offre l’exemple d’une réinterprétation active de la théorie envisagée aussi bien en rapport à l’exégèse de la tradition philosophique (...)
Conférence, Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théà¢tre, Lyon, 4 avril 2015
Perspectives philosophiques et historiques
Cette première séance du séminaire « Transmettre l’art, transmettre la liberté  » inaugure les travaux de l’Atelier de Recherche sur la Formation des Artistes et des Enseignants mis en place par L’ENSATT de Lyon, LE PONT SUPERIEUR de Nantes, l’Université Lyon 2 – Laboratoire ECP et l’université de Nantes-CREN. Les partenaires de cette aventure ont en partage des convictions : l’art est un enjeu majeur de l’éducation ; la question de la formation se pose aussi bien dans le monde artistique que dans le (...)
In : Fabre, M., Gohier, C. (2015). Les valeurs éducatives au risque du néo-libéralisme, PURH, 79-90
Alain Patrick Olivier interroge la valeur de la théorie de la reconnaissance pour l’éducation en mettant en rapport son analyse du processus éducatif et sa critique de la société néo-libérale. Il met en évidence la structure éducative de la théorie de la reconnaissance telle qu’elle s’est construite dans la tradition philosophique chez Hegel et Marx pour la confronter à l’interprétation actuelle d’Axel Honneth. La question est de savoir si la lutte pour la reconnaissance est un modèle théorique de (...)
Sous la direction de Wolf Gerhard Schmidt, Jean-Franà§ois Candoni, Stéphane Pesnel
Klang-Ton-Musik. Theorien und Modelle (national)kultureller Identità¤tsstiftung (Zeitschrift fà¼r à„sthetik und Allgemeine Kunstwissenschaft, Sonderheft 13)
Klang, le Klang ne désigne pas seulement un phénomène sonore ou un phénomène de la musique, mais encore un concept et une structure de la philosophie. Le concept de Klang en tant qu’il permet un traitement analytique de l’objet sonore possède une valeur heuristique pour la philosophie ; il rend possible une ›opération‹ sur la philosophie. Il s’applique par suite à toute forme de discours, discours littéraire, discours scientifique, discours politique ou discours pédagogique. Une logique du Klang est à (...)