Farid Si Moussa : Soutenance de thèse

Farid Si Moussa : Soutenance de thèse

Farid Si Moussa soutiendra sa thèse le jeudi 31 janvier 2013 à  13h30 à  la faculté des lettres de Nantes, salle du conseil du Tertre.

Titre de la thèse

Le problème de la passion chez épictète

Membres du jury

  • Rapporteur : M. René LEFEBVRE, Professeur, Université de Rennes I
  • Rapporteur : M. Michel FATTAL, Maître de conférences, Université de Grenoble II
  • Examinateur : M. Angelo GIAVATTO, Maître de conférences, Université de Nantes
  • Examinateur & directeur de la thèse : M. Robert MULLER, Professeur émérite, Université de Nantes

Résumé de la thèse

Fidèle et digne représentant de l’école stoïcienne, épictète soutien que la clef du bonheur consiste à  savoir accepter et accueillir tous les événements comme autant d’indifférents qui « ne dépendent pas de nous ». Pourtant, il réserve un traitement systématique et particulier aux émotions manifestées par autrui (plaintes, gémissements et autres lamentations), qu’il rassemble sous le terme de pathos ; par ses dires et par son rôle-même d’éducateur (qui vise à  aider autrui à  les supprimer), il affirme que ces choses-ci ne sont pas acceptables et doivent être combattues. Ce traitement particulier réservé aux événements « passions » met à  mal la cohérence et la validité de sa pensée, puisqu’il semble qu’il faille alors faire une exception à  la règle, ou au moins distinguer entre deux genres d’événements (indifférents et non-indifférents).

Ce travail cherche à  éclaircir (sinon à  résoudre) cette difficulté : il envisage une relecture du stoïcisme d’épictète par une interprétation qui considère deux manières d’aborder le concept de pathos, en utilisant la distinction qu’il propose entre « gémir » et « gémir intérieurement ». Quelques difficultés classiques du Stoïcisme sont alors réexaminées : la question de la vérité et de son critère, celle de la guérison des passions et enfin celle de la relation que le philosophe épictète lui-même entretient avec ses propres émotions.

L’axe central de la thèse est une interprétation du concept de prohairésis (volonté-conscience, libre-arbitre) qui met au cœur de la pensée d’épictète les notions d’oubli et de souvenir. La réflexion débouche alors sur une vision non stoïque du stoïcisme et sur une réhabilitation des émotions au sein de la pensée stoïcienne.



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