jeudi 29 mai 2008,
Il s’agit du complément de La dialectique réflexive dont on explicite les antécédences dans la perspective d’une histoire des transformations d’un espace triangulaire diversement et successivement articulé. L’àªtre substantiel y a d’abord donné son sens au soi dans trois ontologies fondamentales de la substance (Aristote, Spinoza, Schleiermacher), tandis qu’ensuite, par une tentative de radicale inversion exemplairement repérée et élargie à partir de Kant (Humboldt, Cassirer, Weil) le soi a été posé comme donnant son sens à l’àªtre. La donation du sens est enfin résultée d’une détermination réciproque de l’àªtre substantiel et du soi subjectif, dont le premier mode fut chez Hegel à dominante substantielle, tandis que la dialectique réflexive se présente comme le second mode de cette réciprocité de l’àªtre et du soi dans le sens, à dominante de subjectivité finie. Peut ainsi se trouver confirmée, après la « rescendance de la métaphysique » (Heidegger) et les propositions de sens de la philosophie de la physique (D. Bohm, G. Simondon, B. d’Espagnat) une possible et nécessaire « réascendance de la métaphysique ».
# Broché : 311 pages
# Editeur : Presses Universitaires du Septentrion (29 mai 2008)
# Collection : Philosophie
# Langue : Franà§ais
Professeur. Hegel, Idéalisme allemand et herméneutique contemporaine envisagée particulièrement sous l’angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E. Cassirer, H-G. Gadamer), constitution de la pensée dialectique.
Courrier électronique : stanguennec.andre@neuf.fr
La pensée d’Ernest Renan n’est pas seulement cette religion de la science à laquelle on est souvent tenté de la réduire. Il s’agit plutà´t de l’idée d’un monde divin dont la science, y compris la science de la religion, est assurément le plus beau fleuron. Or la science y est toujours associée à l’art et à la morale. Renan n’est ni un positiviste pour qui la vérité ne serait donnée que par la science, la religion n’en étant qu’un complément subjectivement nécessaire (Auguste Comte) ni un agnostique (...)
Ce livre complète les analyses phénoménologiques des Horreurs du monde (2010, à‰ditions de la Maison des sciences de l’homme) qui concernait essentiellement l’univers « humain  » sous son aspect affectif, esthétique et historique. Il s’agit ici de l’univers « naturel  » envisagé sous l’aspect des transformations tant pratiques que théoriques que l’homme lui a fait subir. Sont considérées successivement, d’abord, l’humanisation comme devenir humain de la nature, dans la perspective d’une humanisation (...)
Métaphysique, critique, pratique
Ces 23 Leà§ons sur le rationnel et l’irrationnel, données plusieurs fois au Département de philosophie et reprises à l’Université Permanente de Nantes, s’adressent à tout amateur de philosophie.
Les relations du rationnel et de l’irrationnel qui font leur objet, sont un thème de réflexion permanent de la philosophie dans son histoire. Elles sont envisagées ici à trois points de vue successifs : celui de la métaphysique, antique, classique et moderne ; celui de la critique de la raison métaphysique, menée (...)
La dialectique réflexive (III)
Troisième et dernière recherche de La dialectique réflexive, achevant la constitution de l’ontologie du soi ou « séisme  ». L’intéràªt du livre n’est pas seulement spéculatif ou de philosophie théorique, mais, conformément à la méthode mise en Å“uvre dans les deux premiers volumes, également historique, puisque ce sont les traditions de « l’analogie de l’àªtre  », de « l’attribution  » et de la « participation  » en régime métaphysique, notamment chez les auteurs dits scolastiques, de màªme que les (...)
Sous la direction de Pierre Billouet - Préface de J-M Lardic
,On connaà®t la problématique du cercle herméneutique : le tout n’est compréhensible qu’à partir du détail qui n’est compréhensible qu’à partir du tout. André Stanguennec cherche à tenir les deux exigences sans céder en rien sur la rigueur du détail ni sur le mouvement dialectique de la totalisation, à partir du sujet de l’action. Son oeuvre vise à se comprendre et à comprendre notre époque à travers ses totalisations éthiques, juridiques, politiques, esthétiques, scientifiques – et bien évidemment (...)
Les textes du romantisme allemand font l’objet de nouvelles éditions et traductions (épistémologie, herméneutique, esthétique générale, théorie de la littérature, philosophie politique) attestant la rigueur proprement conceptuelle de ce mode de philosopher que des interprétations franà§aises (Béguin, Ayrault, Brion) avaient centré sur une esthétique psychologique.Cette étude entend montrer que le « philosopher romantique allemand  » s’avère rigoureux et fécond pour notre (post)modernité, tout en (...)
Un essai de phénoménologie comparée
Cet ouvrage se propose d’analyser les rapports entre peinture et philosophie modernes, depuis la peinture romantique allemande, l’impressionnisme et l’abstraction, jusqu’au ready-made, à l’art conceptuel et aux pratiques photographiques ou vidéo-filmiques contemporaines.
à€ cette fin, il met en oeuvre trois démarches articulées : une philosophie de la culture (Ernst Cassirer, Erwin Panofsky, Nelson Goodman) qui considère l’art comme une forme symbolique ; une pensée dialectique (Georg Wilhelm Friedrich (...)
Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, n° 47, 2010
Numéro dirigé par Jean-Marie Lardic et Ari Simhon.
, ,L’Europe n’est pas une simple identité culturelle facilement repérable, et la tà¢che propre du philosophe est de montrer qu’elle est d’abord une question décisive et prioritaire, car c’est la possibilité màªme de sa définition qui ne va pas de soi. à‰tudier l’Europe en tant que « phénomène  », àªtre attentif au « phénomène Europe  », comme le proposent les travaux réunis ici par les équipes de recherche de Nantes (CAPA) et de Caen (Identité et subjectivité), permet d’une part de ne pas enfermer (...)
1 | 2