Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
lundi 12 décembre 2016,
Ces trois textes sont des notes du cours donné par Vincent Jullien au séminaire de M2, LOPHISS (Paris7, ENS).
Il comprend trois parties : la première concerne le système du monde, la seconde, les théories concernant les mouvements des corps matériels, la troisième l’optique et en particulier la dioptrique.
Ce cours est du genre dit Epistémologie historique et associe des informations et commentaires philosophiques et historiques.
Il ne s’agit pas d’un article, ni de chapitres d’ouvrages, mais bien de notes de cours qui ne sont donc pas complètement rédigées.
On évitera de les citer verbatim.
V. Jullien
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : vincent.jullien@univ-nantes.fr
Ce texte est celui d’une intervention au colloque « Laà¯cité, vérité, enseignement » de l’à‰cole Supérieure de L’à‰ducation Nationale, Paris, 2006.
Lorsqu’il s’agit d’assurer la vérité indiscutable, absolue d’une proposition, d’un fait ou d’une thèse, il n’est pas rare que soit employée l’une ou l’autre des expressions suivantes : « c’est mathématique  » ou, au choix, « c’est parole d’évangile  ».
Voici donc que vérité, religion et mathématiques se trouvent immédiatement associées. Ce texte, à (...)
Roman historique et philosophique
1613. Lors d’une fàªte près de Brest, René Descartes, génial élève des jésuites à La Flèche, se prend d’amitié pour deux enfants du pays, la toute jeune baronne Marie de Kerlech et Gilbert Le Person, un va-nu-pieds particulièrement doué. Ces liens, nourris par une passion commune pour le savoir, ne se démentiront jamais, depuis la Bretagne jusqu’à Paris qui, en cette première moitié du XVIIe siècle, règne sans partage sur les sciences et la philosophie. Introduit dans le (...)
ReÌ sumeÌ :
La meÌ thode carteÌ sienne est organiseÌ e autour de deux concepts, celui d’intuition et celui de deÌ duction. Les matheÌ matiques carteÌ siennes sont organiseÌ es autour de deux concepts, « les quelques lignes droites de la geÌ omeÌ trie  » et les signes treÌ€s simples de l’algeÌ€bre. Il s’agit ici de soutenir qu’il y a une analogie eÌ troite entre ces deux couples de concepts, soit que « la deÌ duction est aÌ€ l’intuition ce quel’algeÌ€bre est aÌ€ la geÌ omeÌ trie ». On verra alors si ce (...)
Ce livre présente six études concernant la philosophie naturelle et six la géométrie au XVIIe siècle.
Le XVIIe siècle est une période idéale pour examiner les relations d’interdépendance entre la philosophie et les sciences car les crises et bouleversements des systèmes et des théories sont particulièrement intenses à l’à¢ge classique ; cette circonstance offre donc d’immenses possibilités pour l’étude de ces rapports. Tel est l’axe commun des douze chapitres de ce volume. Plusieurs des thèmes (...)
Chapitre de l’ouvrage « Les Mondes possibles », PUC, printemps 2006
Il convient de se demander quelle est, au tournant des XVI et XVIIe siècle, l’idée dominante que l’on se fait –dans les milieux philosophiques et savants- de ce qu’est un Monde. La réponse n’est pas tellement difficile. Un Monde est, pour la majorité des esprits- une enveloppe sphérique dotée d’un centre d’une importance physique particulière. A ces deux choses s’ajoutent un grand nombre d’étoiles fixes les unes par rapport aux autres, situées à la concavité de la sphère et quelques astres, au (...)
Revue XVIIe siècle, 2006 n°233, 58e année
Gassendi est à Paris dans les périodes 1628-1632, 1641-1648, puis 1653-1655 ; Roberval, de dix ans son cadet, y arrive en 1628 et n’en repart plus. Ils fréquentent les màªmes lieux, en particulier le couvent des minimes de la Place Royale.
L’un comme l’autre sont de très proches amis de Mersenne qui n’est pas leur unique ami commun ; il y a encore Etienne Pascal ou Jacques Le Pailleur, d’autres sans doute… On peut les rencontrer dans les soirées du cabinet des frères Dupuy ou d’autres cercles (...)
Un chapitre de « Philosophie naturelle et Géométrie au XVIIe siècle », H. Champion, 2006.
Un bà¢ton plongé dans l’eau semble brisé, parce que les rayons lumineux changent de direction en arrivant dans l’eau. Pourquoi en est-il ainsi et quelle est la loi quantitative du phénomène ? Newton et Leibniz apportent chacun une réponse à ces questions.
La relation à la base de la description de la réfraction de la lumière est la suivante : un rayon lumineux passant d’un premier milieu à un second milieu voit sa trajectoire modifiée conformément à l’égalité : sini/sinr = nr/ni dans laquelle, i désigne (...)
Vincent JULLIEN & André CHARRAK
De 1618 à 1646, une étude de la philosophie naturelle cartésienne
« La loi de la chute des corps est une loi fort importante : c’est la loi fondamentale de la dynamique moderne  ». C’est en ces termes qu’Alexandre Koyré caractérise ce qui constitue le résultat sans doute le plus décisif de la physique du premier XVIIe siècle. L’accomplissement de cette étape majeure de l’histoire de la philosophie naturelle est très généralement porté au mérite de Galilée. Le présent ouvrage propose une analyse détaillée de l’effort concomitant de Descartes sur le màªme problème. (...)