Sous la direction de de Bruno Gnassounou, Roger Pouivet et Sacha Bourgeois-Gironde
lundi 1er janvier 2001,
La philosophie de la religion et la théologie philosophique sont particulièrement vivantes dans la philosophie anglo-américaine contemporaine. L’examen des questions les plus classiques, comme la nature et la justification des croyances religieuses, le problème du mal, la valeur des preuves de l’existence de Dieu, etc., y est direct et argumentatif. Premier ouvrage en langue franà§aise consacré à la philosophie analytique de la religion, ce volume comprend des textes écrits par des philosophes britanniques et franà§ais. Sans jamais délaisser un traitement au premier degré des questions abordées, certaines études consacrées à des auteurs de la tradition contribuent par ailleurs à apporter un éclairage indispensable sur ces questions. Une longue introduction permet au lecteur de s’initier à la philosophie de la religion de style analytique.
# Broché : 298 pages
# Editeur : Librairie Philosophique Vrin (1 janvier 2001)
# Collection : Problèmes et controverses
# Langue : Franà§ais
# ISBN-10 : 2711615499
Professeur.
Directeur du Caphi.
Philosophie de l’action, philosophie du langage, métaphysique, philosophie du droit.
Courrier électronique : bruno.gnassounou@univ-nantes.fr
Les à‰tudes philosophiques 2019/3 (N°193)
In S. Gandon et D. Perrin « Renouveau de la notion russellienne d’accointance »
Le russellianisme et néo-frégéanisme soutiennent tous deux que nous avons des pensées irréductiblement singulières, fondées sur une relation d’accointance avec l’objet de pensée, mais le néo-frégéanisme, en introduisant la notion de mode de présentation singulier, semble bien mieux rendre compte de la fonction cognitive de ces pensées en donnant une solution aux puzzles de Frege et de Campbell (1re partie), qui concernent la recognition de deux objets, c’est-à -dire la capacité à les discriminer ou à (...)
Classiques Garnier. Bibliothèque de la pensée juridique, 428 pages.
2019
La promesse et le contrat ne consistent pas à s’imposer à soi-màªme une obligation, telle est une des thèses défendues dans cet ouvrage. Au croisement de la philosophie du droit et de la philosophie sociale, cette étude soutient, contre nombre de théories contemporaines du contrat et de la promesse, une conception institutionnaliste de l’acte de contracter. Remettant au centre de la réflexion philosophique et juridique la notion de corps collectif, l’ouvrage défend une conception des institutions (...)
Penser à soi, est-ce penser à quelqu’un qui se trouve àªtre soi-màªme, à savoir le sujet qui pense ainsi ? Cette manière de poser la question a été l’œuvre d’un court article fondateur rédigé en 1957 par Peter Thomas Geach, « Sur les croyances à propos de soi  » (traduit par Bruno Gnassounou dans ce numéro de Philosophie). Analysant le discours indirect qui rapporte les pensées ou propos d’une personne à son propre sujet – du type « Philippe pense que lui-màªme est P  » –, l’auteur montre que le pronom (...)
Numéro coordonné par Bruno Gnassounou et Julien Rabachou et publié avec l’aide du Centre Atlantique de Philosophie (Caphi).
Lire la recension du numéro dans la vie des idées.
Présentation de l’éditeur :
Ce numéro porte sur la question de l’individu. Or loin d’àªtre univoque, elle a été déployée dans des registres problématiques distincts. La notion d’individualité concerne tout d’abord tout étant en général et relève de l’ontologie formelle ou des ontologies mondaines. Au sein d’un domaine spécifique - (...)
Textes clés
Action, raison, délibération
Nous pouvons avoir toutes sortes de raisons de croire que Pierre est présent (parce qu’on nous l’a dit). Mais nous avons aussi toutes sortes de raisons de faire que Pierre soit présent (parce que nous devons lui parler). Bref, nous distinguons une raison spéculative, qui est la source de notre connaissance du monde, d’une raison pratique, qui vise à le transformer. La philosophie de l’action, qui a connu un net regain d’intéràªt depuis un demi-siècle, se propose de dégager ce qui fait la spécificité de (...)
Dispositions are everywhere. We say that a wall is hard, that water quenches thirst and is transparent, that dogs can swim and oak trees can let their leaves fall, and that acid has the power to corrode metals. All these statements express attributions of dispositions, be they physical, physiological or psychological, yet there is much philosophical debate about how far, if at all, dispositional predicates can have complete meaning or figure in causal explanations.
This collection of (...)
L’Å“uvre et l’influence de Vincent Descombes, un des philosophes les plus importants aujourd’hui, sont reconnues depuis longtemps. Elles touchent aux domaines de la critique littéraire, comme à ceux de la pensée politique et juridique, ainsi qu’à la philosophie analytique de l’esprit et de l’action. Philosophe singulier, Descombes s’attaque à nos embarras intellectuels, non sans parfois en provoquer d’autres : il suscite la discussion. C’est pour y introduire le lecteur que ce livre rassemble une douzaine (...)
Sous la direction de Bruno Gnassounou et Max Kistler
Depuis l’avènement de la philosophie moderne au XVIIe siècle, les dispositions ont traà®né une réputation sulfureuse : notions obscures, elles faisaient obstacle à une compréhension rationnelle de la nature. Attribuer à l’opium la disposition de faire dormir ou vertu dormitive, ne donne, disait-on, qu’une explication redondante, donc vide, de l’endormissement causé par l’ingestion d’opium. La philosophie des sciences du XXe siècle a ajouté ses propres raisons de bannir les prédicats de disposition (...)
1 | 2